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Le manque d'infrastructures multimodales en zone rurale

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 240 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 10/11/2022
    • de DOUETTE Manu
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Les communes rurales ou semi-rurales sont en manque d'infrastructures de qualité pour développer la multimodalité sur leur territoire.

    Si le développement des lignes express est un premier pas vers le déploiement de la multimodalité en zone rurale, les problèmes de sécurité et d'accessibilité sont criants. Le premier a trait à l'impossibilité d'installer des passages pour piétons à hauteur des arrêts de bus sur les routes régionales. Une réflexion est-elle menée pour réduire la vitesse à hauteur de tous les arrêts de bus situés sur une voirie régionale ?

    Que prévoit le TEC pour sécuriser les arrêts de bus le long des voiries régionales au vu de cette réalité ?

    La multimodalité nécessite une offre de services et d'accès le long des voies structurantes et notamment les voies express. À l'heure actuelle, de nombreux arrêts de voies express ne sont même pas équipés d'un trottoir pour accueillir les usagers. Si la Wallonie veut développer la mobilité douce et la multimodalité, il y a urgence à aménager les arrêts principaux et structurants pour favoriser le transport en commun.

    Quels sont les moyens mis en place par l'OTW pour rendre attrayantes les lignes de bus express en zone rurale ?

    Outre les trottoirs, des bancs et des poubelles ne sont pas souvent présents aux arrêts en zone rurale.

    Enfin, outre l'aspect sécuritaire et l'aménagement de vrais arrêts bus équipés, la multimodalité passera par l'aménagement de kiss & ride sécurisés et l'installation de box à vélos sécurisés. Que prévoit l'OTW pour ce genre d'aménagement ?
  • Réponse du 14/12/2022
    • de HENRY Philippe
    Offrir un confort suffisant aux clients du TEC lors de leur attente aux arrêts est un besoin de base auquel le TEC souhaite répondre. La sécurisation des arrêts, a fortiori en milieu rural, est une problématique récurrente mais complexe, car elle implique des moyens financiers à utiliser au mieux pour aménager au mieux les pas moins de 32 000 arrêts TEC.

    Le TEC est en discussion permanente avec les communes et le SPW pour que tout (ré)aménagement inclue les aménagements rendant les arrêts plus attractifs.

    Quant au tracé des lignes Express, il emprunte en grande partie des infrastructures régionales, aménagées et entretenues par le SPW. C’est donc avec lui que le TEC traite pour faire entendre la voix des clients.

    En ce qui concerne l’intermodalité, l’aménagement de kiss & ride et l’installation de box à vélos sécurisés peuvent justement être pris en charge à travers le PIMACI (Plan d’investissement mobilité active communal et intermodalité), dont les mobipôles et mobipoints sont des applications concrètes.

    Par ailleurs, je rappelle que le TEC subsidie à 80 % les équipements de stationnement vélo aux arrêts de bus. Lorsque ceux-ci sont des arrêts des lignes express, c'est l'intégralité du financement des équipements vélos qui est prise en charge par le TEC.