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Le bénévolat dans les refuges

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 175 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 21/11/2022
    • de DODRIMONT Philippe
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    La crise énergétique et économique s'installe aussi dans le domaine du bien-être animal avec pour conséquence, une recrudescence d'abandons d'animaux dans nos refuges. Ceux-ci sont aujourd'hui saturés. Pour s'occuper de ceux-ci, refuges ou associations peuvent compter sur des personnes méritantes qui donnent beaucoup de leur temps pour le bien-être des animaux. Ce sont ces bénévoles qui, par définition, donnent ce temps entièrement gratuitement pour le bien-être animal.

    Quelle est la situation aujourd'hui dans nos refuges wallons ? Dispose-t-on d'une estimation du nombre de bénévoles ? On parle malheureusement de pénurie de bénévoles.

    Madame la Ministre peut-elle nous donner le discours de ces différents refuges ? A-t-on une idée du profil du bénévole ? Peut-on dire combien d'heures il consacre à ses activités de bénévolat ? Des durées sont-elles estimées ?

    Des campagnes de sensibilisation sont-elles organisées ? Y a-t-il des conditions pour devenir bénévole ?
  • Réponse du 07/12/2022
    • de TELLIER Céline
    Comme l’honorable membre le sait, les refuges sont agréés, et je viens d’ailleurs de renouveler le cadre réglementaire de ces agréments. Ces conditions visent par exemple l’espace minimum disponible pour les animaux, le temps accordé à leur socialisation ou le suivi vétérinaire. Il n’y a pas de conditions relatives à la participation des bénévoles : ce sont les gestionnaires des refuges qui fixent ce cadre.

    Par conséquent, les modalités du travail bénévole en refuge, ainsi que les conditions d’accès, peuvent être variables : procédure de recrutement, âge, nombre d’heures ou durée d’investissement minimum, engagement par rapport aux horaires, et cetera.

    À ce stade, les refuges ne m’ont pas fait part d’une potentielle pénurie, mais il va sans dire qu’il n’y a jamais trop de bénévoles pour aider à la gestion quotidienne de ces établissements. Mais le travail demandé peut être difficile, et il est important que les bénévoles aient bien conscience des implications liées au travail quotidien en refuge.

    Le profil de ces bénévoles peut d’ailleurs être aussi varié que les tâches à accomplir. Il faut aussi noter que la gestion du bénévolat peut être complexe, et impliquer un certain turn-over naturel (par exemple, des personnes employées qui retrouvent du travail).

    Mon administration ne dispose pas de données relatives au nombre de bénévoles, à leur profil ou au nombre d’heures que ces personnes prestent au sein des refuges.

    À titre indicatif, l’Union wallonne de la protection animale rassemble approximativement 1 200 bénévoles pour une quarantaine d’associations membres, soit une moyenne de 30 bénévoles par structure, toutes tailles confondues. Ceci dit, le nombre peut varier fortement, selon les activités, la capacité d’accueil, et le fonctionnement de chaque refuge.