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La recommandation n°3 du point relatif au tourisme du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2022
  • N° : 113 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 05/12/2022
    • de MUGEMANGANGO Germain
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    La recommandation n°3 du point relatif au tourisme du rapport de la Commission spéciale chargée d'évaluer la gestion de la crise sanitaire de la Covid-19 par la Wallonie prévoit de soutenir un tourisme diffus par une meilleure valorisation tant de nos villes et villages que de nos espaces naturels, une amélioration de l'offre en termes d'accueil du public dans les massifs forestiers, les forêts périurbaines et les aires protégées, ainsi qu'une augmentation de l'offre de zones de baignades.

    Cette recommandation est-elle en voie d'application ?
    Si oui, comment ?
  • Réponse du 29/12/2022
    • de DE BUE Valérie
    Améliorer l’accueil du public dans les espaces naturels, dont les massifs forestiers font partie, fait partie des objectifs du Commissariat général au Tourisme (CGT). Plusieurs actions ont été planifiées pour y parvenir.

    Le CGT soutient un développement touristique durable au sein des massifs forestiers reconnus. Des projets d’infrastructures touristiques sont soutenus financièrement par le CGT au sein des massifs forestiers, comme la subvention de 660 000 euros approuvée récemment par le Gouvernement wallon pour la réalisation d’une plateforme himalayenne à Florenville qui s’inscrit également dans le périmètre du Parc National de la Vallée de la Semois. Le développement de ces infrastructures est mis en œuvre en collaboration avec les agences de développement territorial et le Département Nature et Forêt du SPW ARNE.

    Les structures de valorisation touristique de ces 4 massifs reçoivent également un soutien financier via la mesure 16.3 du PWDR. Leur objectif est de structurer et de promotionner un produit touristique forestier durable et respectueux de leur environnement qui est la principale richesse mise en valeur.

    Plusieurs projets du Plan de relance de la Wallonie participent également au développement du tourisme dans la Nature.

    Il y a bien sûr la création de deux parcs nationaux, projet phare qui allie protection et développement de la biodiversité ainsi que sa valorisation par le tourisme.

    Le Gouvernement a également approuvé le soutien à l’aménagement d’infrastructures d’accueil adaptées au sein de grands sites naturels et patrimoniaux.

    Dans le cadre du projet 178b - action 3, il est prévu de mener une « Analyse des fréquentations des espaces naturels wallons ». Cette étude permettra d’acquérir des données relatives à la fréquentation d’un certain nombre de territoires wallons représentatifs choisis et d’objectiver le phénomène des flux sur ces espaces pour, à terme, définir une méthodologie pour mieux gérer les flux dans ces espaces, si nécessaire.

    Le projet 194 du plan de relance permettra de définir une marque Parc national forte et d’établir une stratégie globale pour le positionnement et la promotion du tourisme Nature.

    Il faut ajouter à cela les projets partagés avec la Ministre de la Nature pour la remise en état et la valorisation des caillebotis ou la valorisation des sites naturels dépendant de sa compétence. En tout, ce sont donc près de 36 millions d’euros du plan de relance qui sont dédiés au développement d’un tourisme diffus et durable, sans compte les moyens dédiés au développement de l’offre en itinérance ou au développement du site des lacs de l’Eau d’Heure, future porte d’entrée du parc national de l’Entre-Sambre-et-Meuse.

    Le CGT travaille également en collaboration avec la Fédération des Parcs naturels de Wallonie (FPNW) à l’étude de la faisabilité de mise en œuvre de la « Charte européenne du Tourisme durable » (CETD). Ce travail aborde des questions telles que les conflits d’usage ou de développement d’indicateurs durables sur ces territoires. Les objectifs et modes de gouvernance de cette Charte sont étroitement liés avec plusieurs des préoccupations intégrées dans les projets de « Parcs nationaux wallons », et des liens entre les acteurs seront bien entendus opérés et valorisés.

    Dans l’ensemble des supports de VISITWallonia, tant en Belgique que sur les marchés étrangers, la promotion des atouts touristiques est conforme à la stratégie 2030 pour le tourisme, à savoir proposer des produits tant pour le tourisme alliant la nature et l’évasion que le tourisme de ville.

    L’offre est en constante amélioration et ce en lien avec les opérateurs touristiques et les autres organismes touristiques.

    Plus qu’une recommandation de la Commission spéciale, le développement d’un tourisme diffus et durable est une priorité du tourisme wallon.

    L’augmentation ou la reconnaissance de zone de baignades autorisées ne relève cependant pas de mes compétences. Sur ce point précis, j’invite donc l’honorable membre à interroger la Ministre compétente en cette matière.