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Les questionnements relatifs à la procédure d’organisation du concours d’accession au niveau A pour le Service public de Wallonie et les unités d'administration publique relevant de la Région wallonne

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 147 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 09/01/2023
    • de HAZEE Stéphane
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    J'ai interrogé Madame la Ministre en date du 26 octobre 2022 relativement au concours d'accession au niveau A organisé pour le Service public de Wallonie et les unités d'administration publique relevant de la Région wallonne et ai bien reçu sa réponse du 23 novembre 2022.

    Je dois toutefois reconnaître ma perplexité devant plusieurs éléments de réponse formulés par ses services et souhaite dès lors l'interroger à ce sujet.

    Ainsi, Madame la Ministre confirme qu'au-delà du système de cotation prévu classiquement pour les réponses correctes, les réponses fausses, l'absence ou le surplus de réponses a été prévue une pondération.

    Elle indique ensuite que cette pondération est explicitée dans le règlement spécifique d'épreuve, dans la rubrique I. Si le système de cotation est en effet décrit dans ce règlement, je ne vois aucune mention d'une quelconque pondération, c'est-à-dire de l'attribution d'une valeur différente aux différentes questions et réponses, ou sous-ensembles de questions et réponses.

    Peut-elle me transmettre les extraits de ce règlement qui contiendrait cette pondération ?

    Elle indique que la pondération a été établie par le concepteur de l'épreuve en collaboration avec le SPW et (que) le jury a pris sa décision sur la base des enquêtes menées lors de la création de l'épreuve, et que la fixation de la pondération a eu lieu avant l'épreuve et non a posteriori.

    Peut-elle solliciter ses services pour préciser le rôle des différents intervenants, entre le concepteur, le SPW et le jury ? Qui a formulé une proposition ? Qui donne un éventuel avis, formellement ou informellement ? Qui a décidé de l'application de cette pondération ? Quelles sont les dates de ces interventions parallèles ou successives ?
  • Réponse du 03/02/2023
    • de DE BUE Valérie
    Il me faut, avant tout, lever une ambiguïté en précisant que le système de cotation du concours d’accession au niveau supérieur A prévoit :
    - pour une réponse correcte +3 points ;
    - pour une réponse fausse -1 point ;
    - et aucun point en cas d’absence de réponse.

    Chaque question est soumise au même mode de cotation et aucune d’entre elles n’a plus d’importance, de valeur ou de poids qu’une autre.

    La pondération s’opère simplement par le nombre de questions consacrées à chacune des différentes compétences évaluées lors de l’épreuve et qui sont les suivantes :
    - travail en équipe et organisation ;
    - conscience professionnelle ;
    - traitement de l’information ;
    - aptitude relationnelle en gestion de projets.

    Ces quatre catégories de compétences sont visées par le questionnaire du concours, mais lors de la présentation aux candidats, les questions ne sont pas regroupées par compétences évaluées.

    C’est conforme au règlement d’ordre spécifique du concours d’accession qui indique que « Les aptitudes retenues pour l’épreuve à la suite des enquêtes menées lors du processus de construction du test sont pondérées suivant le degré d’importance établi, pour chacune d’entre elles, d’après ces enquêtes ».

    La pondération évoquée concerne l’importance relative des aptitudes évaluées et non celles des différentes questions qui ont toutes la même valeur. Aucune information particulière ne doit donc être donnée aux candidats à ce sujet.

    Pour le surplus et en complément de ma réponse à la question écrite sur le même sujet d’octobre dernier, je peux préciser que l’épreuve générale a été réalisée par un prestataire désigné par marché public initié dès 2006 par un de mes prédécesseurs, à savoir l’Université de Liège.

    Sa conception s’est basée sur une démarche psychométrique qui comprend plusieurs étapes successives :
    - l’identification des compétences à évaluer. Des propositions ont été faites selon le niveau de diplôme visé, par des « focus groupes » comprenant des travailleurs du niveau permettant d’identifier les compétences les plus récurrentes, les plus pertinentes et la pondération à leur accorder ;
    - la création de l’épreuve proprement dite ;
    - et enfin sa validation (mise en situation) par des tests sur quelques sujets et agents du niveau visé et l’analyste statistique des résultats par des experts en ressources humaines et en recrutement internes ou externes à la Région wallonne.