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La possibilité de l’émergence d’un nouveau variant de la Covid-19

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 222 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 12/01/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La Chine, lieu de départ de l'épidémie de la Covid-19, a abandonné la dernière mesure de protection contre le virus, à savoir le traçage des déplacements qui fonctionnait via une application.

    Dans ce pays de 1,4 milliard d'habitants dépourvus d'immunité naturelle, le virus va donc reprendre ses libertés. Le risque d'émergence d'un nouveau variant est dès lors pris très au sérieux par les experts. En effet, la circulation du virus dans cette population qui n'a pas appris à « vivre avec lui » est un terreau fertile pour qu'un nouveau mutant apparaisse.

    Quels dispositifs sont mis en place aux niveaux wallon et européen pour surveiller la survenance d'un nouveau variant ?

    Madame la Ministre a-t-elle discuté de la situation en Conférence interministérielle (CIM) Santé ? Qu'est-il prévu à ce sujet ?

    Quelles sont les dispositions concernant les voyageurs en provenance des pays en dehors de l'Union européenne ?

    Des discussions existent-elles afin d'imposer à nouveau des tests pour les voyageurs ?
  • Réponse du 07/03/2023
    • de MORREALE Christie
    Depuis quelques semaines, la Covid-19 est de nouveau à la une de l’actualité dû à l’assouplissement des règles sanitaires dans ce pays avec un risque d’émergence d’un nouveau variant.

    La situation épidémiologie en Chine est suivie avec attention par les différentes autorités sanitaires nationales ou internationales. En Belgique, le dispositif de surveillance est constitué par le Risk Assessment Group (RAG) et le Risk Management Group (RMG), sans que la CIM ne doive être saisie. Ces organes se réunissent au moins chaque semaine et autant de fois que la situation le requiert

    Par ailleurs, le variant dominant en Belgique reste le BQ.1*/BQ.1.1 (dérivés de BA.5), il représentait 67,9 % des échantillons analysés en semaine 4.

    Le 9 janvier, la surveillance moléculaire des variants potentiels a été mise en place pour les voyageurs venant de Chine par le biais de la surveillance des eaux usées des avions, l’échantillonnage volontaire de ces personnes ainsi que le dépistage des patients symptomatiques.

    Le 24 février, il a été décidé de supprimer l’obligation de tests Covid pour les voyageurs venant de Chine. En effet, les résultats montrent qu’aucun autre variant qu’Omicron n’a été détecté.

    Depuis le 27 février, seuls les tests volontaires sont menés, et ce, jusqu’à la mi-mars. Quant à la surveillance des eaux usées, elle se poursuivra ces prochaines semaines.

    Par conséquent, nous pouvons souligner que la situation épidémiologique apparue en Chine n’a qu’un impact très limité en Belgique.