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L'organisation des missions économiques à l'étranger et, notamment, au Canada.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2006
  • N° : 29 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 08/12/2006
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Commerce extérieur

    Notre pays, et par conséquent la Région wallonne, s'est rendu à l'étranger afin de donner davantage de visibilité à nos entreprises.

    Je ne m'attarderai pas sur le contenu de la mission qui vient d'avoir lieu mais plutôt sur l'aspect organisationnel de celle-ci.

    En effet, à plusieurs reprises, et pas uniquement lors de ce déplacement, des voix se sont fait entendre concernant le manque d'organisation et de coordination. Des critiques ont été émises à plusieurs égards, notamment concernant le nombre d'entreprises présentes, les multiples spécialités de celles-ci et le compartimentage entre les rendez-vous des uns et des autres. Bref, un manque de coordination générale.

    Bien que ces missions semblent apporter une réelle plus value à nos entreprises, il est opportun de se pencher sur les limites logistiques rencontrées afin d'améliorer la représentativité des uns et des autres et du groupe dans son ensemble.

    Indépendamment des résultats engrangés lors de cette mission au Canada, Monsieur le Ministre confirme-t-il ces critiques ? Les patrons sont-ils demandeurs d'une refédéralisation de ces missions ?

    Monsieur le Ministre a-t-il eu des contacts avec son homologue flamand concernant ces problèmes d'organisation ? Des modifications seront-elles apportées afin d'améliorer la cohérence des prochaines missions ?

    Ce thème, récurrent aux diverses missions économiques, a déjà connu une certaine évolution. Toutefois, des « couacs » dans l'organisation sont toujours relevés. Le but de ces missions, me semble-t-il, est de doper la visibilité des entreprises. Or, la cohérence est essentielle et elle semble parfois faire défaut, notamment lorsque les entreprises présentes et leurs spécialités sont aussi variées (de la confection de bijoux à l'aérospatiale).

    Des démarches particulières sont-elles prévues afin de pallier ces difficultés ? La technique des grappes (contacts locaux pour des groupes d'entreprises) est un élément de réponse, mais elle n'est pas la solution. Je suis consciente des difficultés d'organiser un tel déplacement et il serait peut-être judicieux de centrer les voyages sur un thème particulier et de s'y attacher du début à la fin.
  • Réponse du 26/01/2007
    • de MARCOURT Jean-Claude

    La question posée appelle des réflexions quant à l'organisation des missions princières, aussi bien par rapport aux problèmes pratiques qu'elles peuvent poser que pour ce qui concerne le type de missions qui sont organisées.

    Pour ce qui concerne d'éventuels problèmes pratiques, mentionnons tout d'abord que cette mission, qui rassemblait plus de 200 participants, a fait l'objet d'au moins six réunions de coordination aux affaires étrangères. Ensuite, aucun des participants ne s'est plaint d'un quelconque manque d'organisation, pourtant pas évidente dans une mission regroupant autant de participants.

    Pour ce qui concerne la référence à une demande de refédéralisation, il ne faut pas oublier que les missions que préside Son Altesse Royale le Prince Philippe sont des missions économiques belges, organisées par l'Agence pour le commerce extérieur, organisme fédéral.

    Il est vrai qu'on peut s'interroger sur l'organisation de missions exclusivement multisectorielles. Cette réflexion a d'ailleurs déjà été menée au sein de l'AWEx où nous organisons aussi bien des missions multisectorielles, que plurisectorielles ou simplement sectorielles.

    Cette réflexion devrait également être menée au sein de l'ACE : certaines missions, plus courtes, pourraient donc exclusivement être centrées sur un ou sur plusieurs secteurs particuliers.

    Mais, si cette réflexion est menée, c'est uniquement dans un souci de plus grande efficacité et non à cause d'un dysfonctionnement du schéma actuel. Ce n'est pas parce que la mission au Canada était multisectorielle que les entreprises du secteur aéronautique n'ont pas eu de très bons contacts.