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L'intervention du Gouvernement wallon face au désarroi des betteraviers wallons à la suite du gel

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 342 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 30/01/2023
    • de ANTOINE André
    • à BORSUS Willy, Ministre de l'Economie, du Commerce extérieur, de la Recherche et de l'Innovation, du Numérique, de l'Aménagement du territoire, de l'Agriculture, de l'IFAPME et des Centres de compétences
    Le gel sévère qui a frappé les campagnes autour du 10 décembre a été lourd de conséquences pour les sucreries et de nombreux agriculteurs. Gel et dégel rapide ont fait pourrir les betteraves. Selon la Confédération betteravière belge (CBB), environ 1 000 hectares de betteraves devraient être détruits.

    Cela concerne des champs qui n'ont pas encore été arrachés ou qui l'ont été juste avant le gel, mais n'avaient pas eu le temps de sécher sur le tas. « C'est une crise sans précédent », estime Bruno De Wulf, Secrétaire général de la CBB.

    La CBB compte aussi demander aux usines (la raffinerie tirlemontoise et le groupe Iscal) de participer à cet effort. « Si l’on est avec des betteraves qui n'ont pas été arrachées, c'est parce que les sucreries ont allongé les campagnes de récolte », explique le Secrétaire général de la confédération betteravière.

    Nous savons qu'il y a déjà eu par le passé certaines altercations entre les producteurs de betteraves et les usines susmentionnées. Monsieur le Ministre compte-t-il réunir les différents protagonistes afin de trouver une solution rapide ?

    Va-t-il participer également financièrement à l'effort demandé ? Si oui, de quel ordre ?

    Comment, enfin, faudra-t-il traiter les betteraves avariées ?
  • Réponse du 21/02/2023
    • de BORSUS Willy
    À la fin des quotas sucriers en 2017, alors que les discussions sur les nouveaux accords interprofessionnels étaient dans une impasse, il a fallu désigner des médiateurs qui ont permis de débloquer la situation et arriver à un accord entre les partenaires.

    Nous ne sommes pas dans la même situation aujourd’hui. Les relations entre les partenaires sont bien meilleures, comme le démontre l’organisation commune d’une journée (Plan Betterave) en décembre pour sensibiliser le politique et le public sur les défis auxquels le secteur est, et va être, confronté. Laissons-leur le temps d’arriver à un accord. Je n’ai d’ailleurs eu aucune demande de médiation de la part des planteurs ou des fabricants.

    La situation doit être discutée entre les partenaires, y compris le partage éventuel de l’effort financier qui doit encore être chiffré. Aucune participation financière de la Région n’est envisagée à ce stade.