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La publicité entourant le salon du chiot de Charleville-Mézières

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 326 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 30/01/2023
    • de MATHIEUX Françoise
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Depuis juin 2017, la publicité de la commercialisation des animaux est fortement limitée et peut être exclusivement réalisée dans une revue spécialisée ou sur un site internet spécialisé.

    Ces supports doivent, de plus, faire l'objet d'une reconnaissance afin de contrôler cette publicité.

    Dans sa dernière réponse du 6 décembre 2022 sur le sujet, Madame la Ministre insistait encore, à juste titre, sur cette problématique et annonçait la fin des usines à chiots dès le 1er mars 2023.

    Malgré cette législation, j'ai été très surprise de voir, à Couvin, des publicités pour le salon du chiot qui était organisé à Charleville-Mézières, le week-end du 21 et 22 janvier 2023.

    Les publicités de ce genre d'événements sont interdites en Belgique, même si la France semble dotée d'une législation plus souple en la matière.

    A-t-elle eu vent de ces problèmes de publicité

    Que met-elle en place pour interdire et limiter ce genre de pratiques dans les régions transfrontalières ?
  • Réponse du 15/03/2023
    • de TELLIER Céline
    En effet, il est primordial de cadrer la publicité autour de la commercialisation des animaux, en vue notamment d’éviter les acquisitions impulsives, qui se soldent trop souvent par un abandon ou de la négligence.

    La Wallonie dispose bien d’une législation pour cadrer ces pratiques. Depuis juin 2017, la publicité ayant pour but de commercialiser un animal ne peut plus se faire que dans une revue ou un site internet spécialisé, ou encore dans un groupe fermé au sein des réseaux sociaux. La législation prévoit également les informations qui doivent être reprises dans les annonces.

    Mes services n’ont pas eu vent des publicités que l’honorable membre mentionne, ni de leur contenu. Dès lors, il est difficile, dans ces conditions, de se prononcer sur leur légalité.