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La consommation de stupéfiants au sein des transports en commun

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 587 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 01/02/2023
    • de SAHLI Mourad
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Entre janvier et octobre 2022, la société de transport bruxelloise STIB a reçu 1 200 signalements de consommation de drogues dans l'espace public, soit 70 % de plus par rapport à 2021. Cette augmentation met également en lumière la problématique liée à l'augmentation croissante de la consommation de crack en région bruxelloise.

    Monsieur le Ministre a-t-il pris connaissance de cette situation au sein des transports bruxellois ?

    De quelle manière prévoit-il le développement de telles situations au sein du service public de transport wallon ?

    En concertation avec sa collègue, Ministre de la Santé, quelles actions de prévention met-il en place pour lutter contre cette problématique ?
  • Réponse du 02/03/2023
    • de HENRY Philippe
    De manière générale, il s’avère que la consommation de stupéfiants a rarement lieu à bord du bus. Le TEC a déjà eu quelques cas isolés ou des gens montant à bord du bus en ayant visiblement consommé certaines substances, sans que cela n’entraîne nécessairement de situation problématique.

    La Direction territoriale de Liège-Verviers est par contre confrontée à un nombre croissant de toxicomanes à certains endroits du centre-ville liégeois. À ce titre, la situation de la place Saint-Lambert est cycliquement très problématique et anxiogène avec la présence de toxicomanes qui se droguent en pleine journée dans le tunnel. Heureusement une bonne collaboration avec la police de Liège a été mise en œuvre, afin d’intervenir rapidement et raccompagner ces personnes hors du tunnel, pour des raisons évidentes de sécurité.

    Il n’existe cependant aucune statistique sur cette problématique dans la Direction Liège-Verviers.

    La situation est similaire sur le réseau tram de Charleroi. Les agents de sécurité sont quotidiennement confrontés à des toxicomanes.

    Des opérations de contrôle conjointes avec la police sont organisées régulièrement. Un groupe de travail a conjointement été mis sur pied avec la ville et le chef de corps de la police de Charleroi afin de travailler spécifiquement sur l’amélioration de la sécurité du réseau du Métro Léger de Charleroi.

    En 2022, il y a eu à Charleroi pas moins de 1 052 interventions en lien avec cette problématique, concernant 3 217 personnes.