/

L’élargissement du système d’alarme et d’alerte de la Direction de la Gestion hydrologique (DGH) du Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures (SPW MI)

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 342 (2022-2023) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 01/02/2023
    • de LIRADELFO Julien
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Dans le but d'améliorer la capacité de prévision et de communication de la DGH SPW MI, la Commission d'enquête parlementaire chargée d'examiner les causes et d'évaluer la gestion des inondations de juillet 2021 en Wallonie a recommandé d'intégrer l'ensemble des cours d'eau dans le système d'alarme et d'alerte de la DGH SPW MI ainsi que la problématique du ruissellement.

    Quelle collaboration de la Direction des voies non navigables avec la DGH SPW MI dans ce cadre ?

    Madame la Ministre pourrait-elle me dire quels sont les cours d'eau aujourd'hui intégrés à ces alarmes et alertes ?

    Comment cette liste a-t-elle évolué et comment va-t-elle encore évoluer ?

    Prévoit-elle une augmentation du nombre de stations de surveillance des cours d'eau dans ce sens ?

    Trouve-t-elle que cette recommandation ne doit pas s'appliquer pour certains cours d'eau et si oui lesquels et pourquoi ?

    Quels avantages verrait-elle au regroupement de la direction des voies d'eau non navigables au SPW MI dans le cadre de ces alarmes et alertes ?
  • Réponse du 31/05/2023
    • de TELLIER Céline
    Pour rappel, la DGH (SPW MI) traite de matières dont la compétence revient au Ministre Henry. La réponse ici donnée ne couvre donc que les aspects relatifs à la Direction des Cours d’Eau non navigables (DCENN) du SPW ARNE, dont les matières relèvent de ma propre compétence.

    Depuis les inondations de juillet 2021, en cas d’alerte « pluie » ou « orage » émise par l’IRM, une cellule d’expertise (CELEX) se réunit afin de faire le point sur les risques hydrologiques et hydrauliques associés à ces prévisions. Tant la DGH que la DCENN sont systématiquement représentées lors de ces réunions CELEX. La situation y est évaluée de manière globale, sur l’ensemble du territoire. Le risque est ainsi, entre autres, évalué sur tous les cours d’eau non navigables gérés par la DCENN (cours d’eau non navigables de 1re catégorie) ainsi que sur les voies navigables.

    Cette évaluation se base à la fois sur les données des stations de mesures et sur la présence de facteurs de risque spécifiques sur ces cours d’eau. Actuellement, tous les cours d’eau non navigables de première catégorie sont équipés d’au moins une station de mesures du réseau Aqualim (DCENN) ou du réseau Wacondah (DGH). Dans les faits, la mise en place de cette CELEX permet donc une évaluation qualitative des risques d’inondation sur l’ensemble des cours d’eau non navigables de première catégorie en cas d’alerte émise par l’IRM.

    Le réseau de mesure Aqualim a été développé par la Direction des Cours d’Eau non navigables pour la gestion de ses cours d’eau, avant d’être devenu, au fur et à mesure du temps, un outil incontournable pour la gestion des crises, tant sécheresse qu’inondations. Aqualim a également un objectif environnemental dont la DCENN doit garder la maitrise. En effet, cet outil est également utilisé pour le contrôle de certaines autorisations délivrées par l’administration (centrales hydroélectriques, prises d’eau, et cetera). De plus, il y a une connaissance du terrain des agents de la DCENN qui pourrait être perdue en cas de transfert de la compétence. Enfin, le réseau Aqualim intègre les stations de mesures financées par les Provinces de manière à assurer une cohérence au niveau de la mesure des débits des cours d’eau non navigables et du suivi des niveaux des zones d’immersion temporaire dont elles ont la gestion.