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L’étude commanditée par la Ville de Mons concernant les nuisances sonores à proximité de l’autoroute E42 et du R5

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 595 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 01/02/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    J'ai eu l'occasion d'interpeller Monsieur le Ministre à plusieurs reprises sur les nuisances sonores que subissent des riverains de Nimy, de Maisières, d'Obourg, de Saint-Denis ou encore de Ciply, à proximité de l'autoroute E42 et du R5.

    Les riverains expliquent que les murs anti-bruit placés récemment ne seraient pas efficaces contrairement à ses services qui estiment, suite à une étude des lieux, que les nuisances sonores répondent bien aux normes wallonnes. Cette étude, réalisée en période de Covid est vivement contestée.

    Suite à ces interrogations, le Collège montois a décidé de commander une analyse contradictoire à celle du SPW afin de vérifier, d'une part, que les normes sont bel et bien respectées et, d'autre part, de doter la ville d'arguments complémentaires dans ses discussions avec le SPW.

    Monsieur le Ministre a-t-il obtenu des éléments supplémentaires concernant l'étude commandée par la Ville de Mons sur le dossier ?
    Si oui, quels sont-ils ?

    Si l'étude contradictoire de la Ville de Mons démontre des nuisances plus importantes que celles étudiées par le SPW va-t-il revoir sa position ?

    Qui sera chargé de trancher pour déterminer quelle étude répond au mieux à la réalité ?

    Souhaite-t-il revoir la disposition des panneaux anti-bruit afin de répondre aux sollicitations des riverains ?
  • Réponse du 02/03/2023
    • de HENRY Philippe
    Comme déjà expliqué lors de nombreuses autres questions parlementaires, les contrôles d’efficacité des panneaux installés le long de notre réseau autoroutier sont réalisés via des programmes de modélisation du bruit et suivant un processus lié à la Directive européenne concernant le bruit des infrastructures de transport. Lors de la mesure in situ des données sont récoltées telles que notamment le type de véhicules et les conditions climatiques. Une fois les données introduites dans le logiciel de calcul, celui-ci vérifie si l’effet recherché par la pose des écrans est atteint. De ce fait le moment de la prise de mesure n’influence en rien le résultat de l’analyse.

    À l’heure actuelle et suivant les différentes études réalisées, les écrans placés à proximité de l’autoroute E42 et du R5 permettent de diminuer les niveaux de bruit en deçà des normes fixées dans la législation de la Région wallonne.

    La Cellule « Bruit » du Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures en charge de la gestion du bruit des infrastructures dans l’environnement n’a pas été associée à la démarche initiée par la Ville de Mons.

    Elle ne dispose donc d’aucun élément, excepté que le marché a été attribué. Pour pouvoir utiliser les résultats de cette étude, le bureau d’étude désigné devra utiliser la méthodologie de calcul déterminée par la Directive européenne.