L’organisation du salon Inondéa à Tournai
- Session : 2022-2023
- Année : 2023
- N° : 363 (2022-2023) 1
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Question écrite du 06/02/2023
- de CRUCKE Jean-Luc
- à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
Selon les organisateurs, le but est d'accompagner les citoyens concernés par le risque, de leur faire prendre conscience qu'ils peuvent être les premiers acteurs de leur propre protection. Chaque situation est différente et les solutions adaptées pour les uns ne le sont pas pour les autres. Il sera aussi question d'un service de diagnostic gratuit que le Contrat Rivière Escaut-Lys réalise chez les habitants à leur demande.
Quel regard porte Madame la Ministre sur cette initiative ?
Puisque les outils, services et réflexions abordés lors de cette journée sont tout à fait transposables à d'autres bassins et suite aux graves inondations de l'été 2021, d'autres organismes ont-ils déjà montré leur intérêt pour organiser un tel salon ?
Quel soutien le SPW peut-il apporter ?
L'offre de diagnostic des habitations proposée par le Contrat Rivière Escaut-Lys est-elle disponible ailleurs en Wallonie ?
Une extension de ce service est-elle prévue ?
Réponse du 15/03/2023
- de TELLIER Céline
En 2019, une subvention de deux ans a été lancée avec le Contrat de Rivière Escaut-Lys pour lancer ce projet. Une seconde subvention de deux ans est en cours afin d’étendre le service à d’autres communes du sous-bassin Escaut-Lys. Les missions définies dans cette subvention sont les suivantes :
- conseiller les riverains dans l’aménagement de leurs habitations, leurs entreprises et leurs jardins pour réduire leur vulnérabilité face aux inondations ;
- entretenir la mémoire du risque ;
- recueillir des éléments d’informations sur les phénomènes pour mieux en comprendre le fonctionnement ;
- offrir au citoyen une écoute, un relais local face à une situation de stress.
Ce projet a pour objectif de minimiser les conséquences négatives des inondations grâce à l’information, la sensibilisation et à la participation des habitants.
Dans la perspective d’un déploiement de cette subvention à d‘autres sous-bassins, j’ai demandé à l’administration de travailler à rendre ce service à la population encore plus efficace. Une réflexion est en cours, au niveau de mon Cabinet et de mon administration, sur les volets suivants :
- améliorer la résilience des habitations par une augmentation très sensible du nombre de diagnostics. Cela s’exprimera grâce à la mise au point d’une méthodologie de travail et d’outils de référence pour cadrer le diagnostic ;
- rendre les propriétaires acteurs de leur protection ;
- poursuivre le volet sensibilisation des habitants vivant à proximité du cours d’eau ou d’un axe de ruissellement, mais en revoyant à la baisse la charge horaire liée à cet objectif ;
- atteindre une démarche reproductible sur toute la Wallonie.
La transposition à toute la Wallonie est donc bien une de mes préoccupations.
D’ailleurs, plusieurs Contrats de Rivière ont déjà montré leur intérêt vis-à-vis de cette démarche. On peut citer les Contrats de Rivière Ourthe, Lesse, Dendre, Senne, Vesdre, Dyle-Gette et Meuse aval. Ce dernier a notamment des contacts avec un GAL pour le financement d’une structure similaire. Il semble indispensable de coordonner la dynamique afin de pouvoir se nourrir des expériences et des spécificités locales. Des documents guides sont en cours d’élaboration.