Les animaux retrouvés morts à l'aéroport de Liège
- Session : 2022-2023
- Année : 2023
- N° : 167 (2022-2023) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 10/02/2023
- de WITSEL Thierry
- à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
Suite à ces intempéries, j’avais interrogé Monsieur le Ministre via une question écrite sur l'impact de celles-ci sans imaginer qu'un drame inattendu se produisait en même temps au sein de Liege Airport.
En effet, un avion, provenant du Pérou, a atterri dans la nuit de vendredi à samedi à Liège avec 9 paresseux à bord. Le déchargement de ceux-ci n'a pu être réalisé que 24 heures après l'atterrissage de l'avion, à cause de l'inaccessibilité des pistes. En conséquence, à l'ouverture des portes, 3 d'entre eux étaient décédés.
La semaine dernière, j'ai interrogé la Ministre en charge du Bien-être animal. Selon les premières informations, Swissport a alerté tardivement les services de Monsieur le Ministre des risques encourus par ces animaux qui manquaient de nourriture et qui étaient exposés au froid. L'unité de bien-être animal (UBEA) et l'AFSCA ont imposé le déchargement de ceux-ci ainsi que la visite d'un vétérinaire.
L'aéroport avait-il connaissance de la présence de ces 9 animaux au sein de l'avion immobilisé ? Quelles sont les procédures en vigueur face à ce type de situation ?
Quelles sont les stratégies de Liege Airport afin de consolider et renforcer nos préoccupations du bien-être animal ?
Quelles conditions doivent être remplies en cas d'animaux présents dans la soute ? Que compte-t-il mettre en place afin que le matériel et les infrastructures permettent l'ouverture des avions si la situation se reproduisait ?
Réponse du 10/03/2023
- de DOLIMONT Adrien
Le vol en question était un vol en transit dont le contenu n’était pas destiné à être déchargé à l’aéroport et Liege Airport me confirme n’avoir pas été informé de la présence d’animaux vivants dans l’avion concerné.
En effet, la nature de la cargaison d’un vol fait uniquement l’objet d’échanges d’informations entre la compagnie aérienne et sa société d’assistance en escale (handler).
En fonction de sa nature, le contenu doit aussi être déclaré à la douane ou à l’AFSCA, en vue des contrôles ou mesures à prendre par la compagnie aérienne et/ou par la société d’assistance en escale en charge du vol.
Aucune demande particulière en lien avec le contenu de l’avion n’a été adressée à l’aéroport par la compagnie aérienne ou son handler pour prendre des mesures spécifiques, telles qu’abriter les animaux dans des installations ad hoc comme le poste d’inspection frontalier de l’aéroport, par exemple.
La compagnie aérienne prend la chose très au sérieux et a lancé un audit dès le 23 janvier. Dans la terminologie de la compagnie aérienne, l’incident est considéré comme sérieux (level 1).
L’audit est en cours et ses résultats ne sont pas encore connus à ce stade.
Nous ignorons donc ce qui s’est passé entre les divers intervenants concernés, à savoir le handler à l’aéroport d’origine, le handler à Liège et la compagnie aérienne.
En concertation avec l’Inspection aéroportuaire et l’Administration en charge du bien-être animal du SPW, l’aéroport va rappeler aux opérateurs présents sur le site les mesures en vigueur en Wallonie en matière de bien-être animal.