Les conséquences du programme de développement durable de la Société TUI sur l'aéroport de Charleroi

• Session : 2022-2023
• Année : 2023
• N° : 176 (2022-2023) 1

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• Question écrite du 21/02/2023

  • de CRUCKE Jean-Luc
  • à DOLIMONT Adrien, Ministre du Budget et des Finances, des Aéroports et des Infrastructures sportives
  Le voyagiste TUI vient de présenter son programme de développement durable et annoncé pour 2030 des réductions d'émissions de CO2 de 24 % pour ses compagnies aériennes par rapport à l'année de référence 2019.
  
  Comment se présentera cette politique de TUI sur l'aéroport de Charleroi et quelles sont les modifications substantielles auxquelles il faut s'attendre ?
  
  Des contacts sont-ils intervenus entre le voyagiste et la direction de l'aéroport ?
  
  Quels sont-ils et quel en est le résultat ?

• Réponse du 17/03/2023

  • de DOLIMONT Adrien
  TUI Group a effectivement présenté son nouveau programme de développement durable qui concerne toutes les activités du groupe à savoir les compagnies aériennes de TUI Airline, les hôtels et les bateaux.
  
  En ce qui concerne le transport aérien, les émissions de Co2 par kilomètre par passager ont déjà été réduites de 18 % ces dernières années et TUI annonce une réduction supplémentaire de 24 % d’ici 2030.
  
  Cette réduction sera atteinte par des investissements supplémentaires dans une flotte d’avions plus moderne, l’amélioration de l’efficacité des opérations aériennes (optimisation des itinéraires de vol par exemple) et l’augmentation de l’utilisation de carburant durable.
  
  Concernant l’activité de TUI sur l’aéroport de Charleroi, j’ai déjà eu l’occasion, dans le cadre de réponses à différentes questions parlementaires sur le sujet, d’indiquer que la compagnie a décidé de diminuer son offre au départ de l’aéroport de Charleroi. BSCA confirme ainsi que TUI n’opère plus qu’un avion basé sur l’aéroport et que ses activités sont donc très réduites.
  
  BSCA me signale également que les ambitions de Ryanair, principal partenaire de l’aéroport, sont plus importantes avec une volonté d’être net zéro carbon en 2050 de la manière suivante :
  - 34 % de décarbonation au travers de l’utilisation de sustainable aviation fuels (SAF) ;
  - 32 % de décarbonation au travers des améliorations opérationnelles et des innovations technologiques ;
  - 24 % de décarbonation au travers de mesures économiques ;
  - 10 % de décarbonation par l’amélioration du contrôle aérien.
  
  Relativement au SAF et à la capacité de nos aéroports d’en fournir à leurs partenaires dans un futur proche, je renverrai l’honorable membre à mes précédentes questions sur le sujet. Il constera que nos aéroports ont pris cet enjeu au sérieux et qu’ils sont en mesure de répondre à ce défi d’importance.