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La réussite de l’examen théorique pour l'obtention du permis de conduire

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 232 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 02/03/2023
    • de de LAMOTTE Michel
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Au fil des décennies, les examens en vue de l'obtention du permis de conduire ont subi plusieurs modifications. Parmi ces modifications, il y a bien sûr eu des complexifications des modalités d'examens, mais aussi l'ajout d'un nouvel examen, le test de perception des risques.

    Par ailleurs, les examens se complexifient aussi avec les évolutions progressives du Code de la route qui devient lui-même de plus en plus complexe.

    Les évolutions autant des épreuves que du code lui-même, répondent évidemment au besoin de renforcer la sécurité routière. C'est pourquoi je souhaite faire le point sur les impacts de ces changements.

    Est-ce qu'il y a un lien notable entre la difficulté des examens en vue de l'obtention du permis de conduire et le respect du Code de la route ?

    Quel est le taux de réussite à l'examen théorique ?

    Quel est le taux de réussite au test de perception des risques ?

    Quel est le taux de réussite à l'examen pratique ?

    Quel est l'âge moyen de l'obtention du permis de conduire ? Est-ce que celui-ci a évolué depuis une décennie ?

    Quelle est la proportion de la population qui dispose d'un permis de conduire autant au global que par tranche d'âge ?
  • Réponse du 27/03/2023 | Annexe [PDF]
    • de DE BUE Valérie
    Les questions de l’examen théorique du permis de conduire sont adaptées et évoluent en fonction des modifications du Code de la route. Au plus le Code de la route se complexifie, au plus l’examen théorique en vue de l’obtention du permis de conduire risque, lui aussi, de voir son niveau de difficulté augmenter.

    Sous une apparence d’une relative simplicité, la question du lien entre la difficulté des examens au permis de conduire et le respect du Code de la route est fort complexe. Si la difficulté des examens est déjà difficilement évaluable, le respect du Code de la route est quasiment non évaluable et non quantifiable.

    En 2022, le taux de réussite pour l’examen théorique de la catégorie B est de 35 %, le taux de réussite pour le test de perception des risques est de 76 % et le taux de réussite pour l’examen pratique de la catégorie B est de 56 %. Nous observons que ces taux de réussite restent stables.

    En effet, en 2021, le taux de réussite pour l’examen théorique était de 35 %, le taux de réussite pour le test de perception des risques était de 77 % et le taux de réussite pour l’examen pratique était de 60 %. Et en 2020, le taux de réussite pour l’examen théorique était de 37 %, le taux de réussite pour le test de perception des risques était de 76 % et le taux de réussite pour l’examen pratique est de 59 %.

    Malgré une potentielle augmentation du niveau de difficulté, il convient de rappeler que l’objectif du point de vue de la sécurité routière est de s’assurer que les candidats au permis de conduire ont les connaissances requises pour apprendre à conduire. J’ai déjà eu l’occasion d’expliquer à l’occasion d’autres questions écrites que le taux de réussite est directement dépendant, pour une très forte part, du manque voire de l’absence de préparation des candidats à l’examen théorique.

    Compétente en matière de délivrance du permis de conduire, l’autorité fédérale est la seule autorité disposant des informations relatives aux titulaires de permis de conduire.

    Cependant, l'enquête sur la mobilité des Belges MONITOR portant sur des données 2016 nous informe sur la possession d'un permis de conduire en fonction de l'âge et du genre : voir tableau en annexe