/

Le développement des cyclostrades

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 752 (2022-2023) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/03/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Les « cyclostrades » sont des routes dédiées aux vélos. Ce sont des pistes cyclables directes, qualitatives et en site propre, des axes structurants qui répondent de manière la plus optimale possible aux besoins des cyclistes au quotidien. Monsieur le Ministre avait récemment fait le point dans la presse sur les avancées en cette matière.

    Ainsi, le Brabant wallon pourra compter sur 3 cyclostrades et en partagera une avec la Province de Namur qui en bénéficiera de deux pour sa part. 5 cyclostrades sont en préparation pour la Province de Liège.

    Il a indiqué que ce réseau de cyclostrades est conçu comme une épine dorsale.

    Comment va-t-il combiner ce réseau de cyclostrades avec le réseau RAVeL existant afin d'avoir un réseau d'infrastructures le plus connecté possible ?

    Si la DPR prévoit la mise en œuvre du principe STOP et une politique ambitieuse pour le vélo, nous constatons en pratique que peu a été fait en termes d'entretien des infrastructures pour le transport collectif et individuel. Cela aggrave les conditions de circulation et de sécurité des personnes à bord de ces véhicules, va-t-il mettre en œuvre complètement ce principe ?

    De nombreux chantiers dans le cadre des plans PIMACI et PMIPT doivent encore être réalisés. Comment va-t-il avancer de front sur tous ces chantiers tout en combinant la nécessité d'aussi rénover les infrastructures routières du plan Infrastructures ?
  • Réponse du 26/04/2023
    • de HENRY Philippe
    Le réseau RAVeL va s’intégrer dans le réseau cyclable structurant.

    Sur certains tronçons, en fonction de sa localisation, une cyclostrade pourra ne former qu’un avec le RAVeL. Lorsque ce n’est pas le cas, pratiquement l’ensemble des RAVeL seront compris dans le réseau des liaisons fonctionnelles supralocales.

    Le développement du réseau cyclable structurant va ainsi pouvoir proposer des itinéraires bien plus connectés que le seul réseau RAVeL qui est limité par la seule disponibilité d’anciennes lignes désaffectées du chemin de fer et des halages.

    Concernant le principe STOP, il est important de préciser que les investissements en faveur des modes actifs, certes, ont augmenté sous notre impulsion, mais représentent encore moins de 10 % de l’ensemble des investissements sur les voiries régionales. Les 90 % restant sont donc dédiés à la réfection des routes, leur sécurisation également pour les automobilistes et par endroit la réalisation de nouvelles routes !

    On ne peut donc en aucun cas considérer que l’investissement en faveur des modes actifs soit responsable d’une dégradation de la sécurité des automobilistes. Il est utile de rappeler qu’un tiers des tués sur les routes en agglomération sont des piétons ou cyclistes. Les chiffres 2022 du baromètre de VIAS montrent d’ailleurs une augmentation des accidents impliquant des piétons et cyclistes.

    Les chantiers concernant les PIMACI sont à charge des communes qui concernent principalement des voiries communales et qui n’impactent donc pas les chantiers du PIMPT.

    Concernant les chantiers des cyclostrades et du PIMPT, des engagements ont été réalisés ou sont en cours au sein du SPW-Mobilité Infrastructures.