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Les "jobcoaches" pour les personnes en situation de handicap

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 324 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 17/03/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    La Région wallonne veut booster l'emploi des personnes en situation de handicap et de celles qui ont dû arrêter de travailler pour des raisons de santé. Elle va financer 23 nouveaux «jobcoaches» en Wallonie, dont 3 dans des ASBL de Mons.

    Afin d'accompagner les employeurs et de favoriser l'emploi des personnes en situation de handicap, encore trop souvent éloignées du marché du travail, le Gouvernement wallon a décidé de doubler le nombre de «jobcoaches handicap» sur son territoire.

    L'exécutif wallon a validé le recrutement de 23 équivalents temps plein (ETP) pour renforcer ce dispositif, pour un budget total de 1,9 million d'euros. À Mons, trois ETP ont été octroyés : un dans l'ASBL CRF Impulso, un au service universitaire spécialisé pour personnes avec autisme et enfin un dernier aux Amis des Aveugles.

    Quels sont les objectifs que poursuit Madame la Ministre avec ces nouveaux «jobcoaches» ? Combien de personnes souhaite-t-elle (re)mettre au travail ?

    Quel est le budget consacré par la région wallonne ? Ces emplois sont-ils prévus pour le long terme ?

    Pourquoi avoir choisi ces ASBL Montoises ? D'autres ASBL de Mons-Borinage bénéficient-elles aussi de ce dispositif ? Le cas échéant, lesquelles ?
  • Réponse du 17/05/2023
    • de MORREALE Christie
    La nouvelle offre de soutien vers l’emploi des personnes en situation de handicap qui va être mise en œuvre par les « jobcoaches » visera l’établissement d’un bilan documenté des compétences, des savoirs divers et des répercussions fonctionnelles en lien avec la problématique de santé de chaque personne soutenue. Chaque « jobcoach » accompagnera en permanence 15 personnes.

    Cette cartographie des forces, difficultés et besoins des bénéficiaires sera établie essentiellement dans le cadre d’expériences immersives en entreprise et devra permettre l’orientation par l’AViQ, le FOREm et leurs partenaires, vers le parcours de formation et/ou d’insertion le plus efficace et approprié. Dans certains cas, un relais vers les 14 « jobcoaches » actifs depuis plus de 15 ans dans la cadre du soutien dans l’emploi pourra être opéré pour pérenniser la situation en entreprise.

    Le budget qui couvrira ce nouveau dispositif s’élève effectivement à 1 908 000 euros pour l’année 2023. Il couvrira les coûts salariaux des 22 « jobcoaches » et de l’interface en langue des signes ainsi que des frais de fonctionnement, à concurrence de 7 950 euros par équivalent temps plein.

    Le même budget devrait être dégagé pour l’année 2024 après l’évaluation des objectifs.

    En ce qui concerne les modalités de sélection des lauréats, elles étaient définies dès l’appel à projets.

    Chaque candidat était invité à décliner son offre de service au regard des deux dimensions qui étaient :
    - la zone géographique d’activité visée à savoir : la Province de Liège, la zone Namur/Brabant Wallon, le Hainaut et le Luxembourg ;
    - la ou les déficience(s) du public cible dont les déficiences auditive, visuelle, intellectuelle, le trouble du spectre autistique, les troubles psychiques, les problématiques de santé chroniques …

    Comme l’honorable membre le constate, la désignation des « jobcoaches » ne s’est pas effectuée sur un critère local, mais plutôt provincial.

    Pour ce qui est du Hainaut, la couverture est assez optimale dans la mesure où tous les types de déficiences pourront être pris en charge grâce aux trois associations montoises que l’honorable membre évoque ainsi qu’à l’ASBL ALIZE et le Centre de réadaptation fonctionnelle ALBA de La Louvière, spécialisés dans les troubles psychiques, pour un total de quatre et demi équivalents temps plein « jobcoaches ».

    Il est prévu que chaque « jobcoache » accompagne en permanence une quinzaine de personnes. À ce stade, il n’est pas possible d’avancer des chiffres en termes d’accès à l’emploi.