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La réaction du Gouvernement wallon face à l'urgence de la rénovation de la basilique de Basse-Wavre

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 252 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 20/03/2023
    • de ANTOINE André
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Madame la Ministre le sait, nous l'avons déjà évoqué ici à plusieurs reprises, la basilique de Basse-Wavre est dans un état d'urgence absolue. D'ailleurs, lors du Conseil communal de Wavre du 28 février dernier, deux représentantes du bureau Origin Architecture Engineering ont présenté le plan de restauration de la basilique. Mais ces deux spécialistes ont surtout insisté sur l'urgence absolue d'intervenir au plus vite dès lors que « son état est préoccupant. Ce bâtiment classique a une grande valeur patrimoniale et mérite d'être sauvegardé ! »

    Comme le note l'article de l'Avenir, les conseillers communaux sont tombés des nues lorsque ces deux architectes ont établi la liste des dégâts : la décrépitude de l'édifice, de la crypte à la toiture, est impressionnante. L'étude phytosanitaire de la charpente met en évidence un risque d'effondrement : « il pleut à l'intérieur de la basilique, ce qui a un impact non seulement sur les charpentes, mais aussi sur les plafonnages qui peuvent s'effondrer. » Et de poursuivre en indiquant que les maçonneries laissent apparaître une panoplie de pathologies avec des zones importantes où la stabilité n'est plus garantie !

    Les spécialistes ont conclu en déclarant : « C'est un miracle que la basilique soit encore debout ».

    Madame la Ministre l’aura compris, elle ne peut plus attendre !

    Quelle réponse va-t-elle opposer à cette demande d'intervention en urgence ?

    Il me semble que la rénovation avoisine les 5 millions d'euros. Montant qui dépasse largement la capacité financière de la Ville, par ailleurs confrontée à d'autres travaux de sauvegarde et de rénovation. Le confirme-t-elle ?

    À quelle hauteur compte-t-elle intervenir et selon quelles modalités pour répondre à l'appel d'urgence formulé tant par les experts que par l'ensemble des élus wavriens ?
  • Réponse du 28/04/2023
    • de DE BUE Valérie
    Comme je viens d’en faire part à l’honorable membre dans ma toute récente réponse à sa question sur le même sujet, les procédures sont les mêmes pour tous les monuments classés et régies par le Code du Patrimoine. Les monuments classés considérés comme publics, ce qui est le cas des édifices de culte, bénéficient d’une intervention à hauteur de 60 % pour les postes éligibles, auxquels viennent s’ajouter les parts provinciale (4 %) et communale (1 %). En outre, une procédure d’urgence existe et la Ville de Wavre l’a d’ailleurs activée pour la prise de mesures conservatoires concernant la chapelle mariale. La demande est en cours d’analyse à l’AWaP et je ne manquerai pas d’y apporter l’attention requise, une fois le dossier complet et validé transmis au cabinet.

    Concernant le projet de restauration globale, la Ville de Wavre a avancé, avec son auteur de projet, dans les études. Selon les informations que m’a transmises l’AWaP, une réunion de patrimoine se tiendra une fois les documents techniques établis et transmis au comité d’accompagnement. Je ne suis donc pas en mesure, à ce stade, de lui apporter davantage de précisions sur le contenu technique.

    Il ne m’appartient pas de me prononcer sur la capacité financière de la Ville et sur ses choix d’affectation budgétaire. Pour lui répondre concernant les autres projets patrimoniaux en cours, l’AWaP m’en signale trois :
    • restauration prochaine de la chapelle de Grimohaye à Limal, pour un montant estimé à 36 000 euros ;
    • restauration de l’hôtel de Ville, en attente de permis d’urbanisme, pour un montant estimé de 5,8 Mi € ;
    • restauration de l’église Saint-Jean-Baptiste de Wavre, en attente de permis d’urbanisme, pour un montant estimé de 6 Mi €.