L’absence de travaux de réfection sur la N64 entre Hannut et Lincent
- Session : 2022-2023
- Année : 2023
- N° : 853 (2022-2023) 1
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Question écrite du 28/03/2023
- de DOUETTE Manu
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Alors cette route a été identifiée dans le modèle de Gestion des Projets Routiers de la DGO1, il n'y a aucune trace de cette route dans les futurs investissements wallons.
Vu le très mauvais état de cette route régionale, pourquoi ne fait-elle pas partie d'une programmation de travaux dans les prochains mois ?
Le SPW annonce que la route ne pourra être réhabilitée pour des raisons budgétaires.
Quelle est la procédure pour faire évoluer un projet routier validé dans le processus GPR vers une budgétisation dans le plan infrastructures ou un autre plan d'investissement ?
Quels sont les critères d'évaluation pour définir quel projet routier est budgétisé ou non ?
Réponse du 09/05/2023
- de HENRY Philippe
La N64 est bien reprise dans la base de données des besoins GPS 1 et est classée parmi les besoins prioritaires pour le réseau. Le Plan d’infrastructures 2019-2024, amendé en plan infrastructures et mobilité pour tous (PIMPT), ne peut cependant pas répondre à l’ensemble des besoins prioritaires au niveau des infrastructures de mobilité.
La réfection de la N64 ne peut pas non plus être reprise dans les plans d’investissements annuels habituels d’entretien, de raclage pose ou d’aménagements étant donné la nature de la réhabilitation à devoir opérer. Il est en effet nécessaire d’envisager une réhabilitation complète pour répondre aux diverses problématiques rencontrées. L’estimation du montant des travaux est de ce fait importante et ne cadre pas avec les enveloppes d’entretien.
Au vu du classement du besoin dans la base de données, la réhabilitation de la N64 sera sans aucun doute proposée dans la prochaine liste priorisée à valider par le prochain Gouvernement.
Plus largement, pour ce qui concerne l’évolution d’un projet routier dans le processus GPS, dans un premier temps, la liste des besoins est priorisée, sur base des poids des différentes thématiques et des différents enjeux qui caractérisent un besoin. Une première sélection est alors opérée de manière concertée avec, entre autres, le SPWMI et la SOFICO.
La programmation est ensuite validée sur base d’une série de facteurs tels que le degré de maturité, la durée de l’étude, la planification spatio-temporelle, les contraintes et opportunités ou d’autres.
Le processus de priorisation est expliqué en détail dans le document Plan Infrastructures 2019-2024, qui a donné lieu à l’actuel PIMPT 2020-2026. Les besoins sont classés par thématiques telles que revêtement, aménagements routiers de sécurité, routes de l’emploi et extension de réseau, ouvrages d’art, lutte contre le bruit, aménagements doux, aménagements pour les transports en commun. Certaines thématiques font l’objet d’une caractérisation d’enjeux (sécurité, revêtement, ouvrage d’art ...). Pour les besoins de la thématique revêtement, par exemple, l’importance de l’enjeu revêtement est déterminée sur base des indices globaux de sécurité, qui tiennent compte de la rugosité du revêtement, de la planéité longitudinale et de l’orniérage, croisés à l’examen visuel opéré par les Districts pour les tronçons qui sont fortement dégradés et sur lesquels les mesures sont impossibles.