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Les mesures disparates prises par les communes concernant l'éclairage public

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 383 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 14/04/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à COLLIGNON Christophe, Ministre du Logement, des Pouvoirs locaux et de la Ville
    Les communes wallonnes affiliées à ORES (soit 197 communes sur les 262 que compte la Wallonie) avaient jusqu'à fin mars pour se prononcer sur la suite qu'elles allaient donner à l'extinction de l'éclairage public de minuit à 5 h mis en place fin de l'automne pour faire face à la crise de l'énergie. Depuis le 1er novembre 2022, 164 d'entre elles avaient en effet décidé de couper les lampadaires publics.

    Le gestionnaire de réseau de distribution wallon a demandé aux communes qu'elles choisissent entre ces 3 propositions: allumage classique, extinction toutes les nuits de minuit à 5 h ou extension partielle (seulement la semaine).

    À Mons-Borinage, une commune reste allumée en permanence, une ne rallumera pas l'éclairage et 10 autres ont choisi la solution hybride proposée par ORES. La Ville de Mons a choisi la solution hybride, mais les centres-villes de Mons et Jemappes bénéficient d'un éclairage en continu.

    Qu'en est-il des communes qui ne dépendent pas d'ORES ?

    Que pense Monsieur le Ministre de cette problématique ? Ne faudrait-il pas revenir aux missions de base des communes ?

    Souhaite-t-il un système harmonisé à l'échelle de la Wallonie et comment y arriverera-t-il ?

    Prépare-t-il une concertation avec les villes et communes à ce sujet ?

    En a-t-il discuté avec l'Union des Villes et Communes ?
  • Réponse du 16/05/2023
    • de COLLIGNON Christophe
    Jusqu’à présent, je n’ai pas perçu la nécessité de mener une concertation avec les communes en vue d’une harmonisation de la position à adopter en matière d’interruption de l’éclairage public. Si j’ai effectivement adressé aux communes une circulaire afin de les sensibiliser au coût de la consommation énergétique, mon objectif était de m’assurer qu’une éventuelle réduction n’entraînerait pas une atteinte à la sûreté et à la commodité du passage.

    N’ayant pas été alerté d’une augmentation de l’insécurité dans les rues, j’estime que les communes exercent utilement leur autonomie en la matière et qu’il n’est pas nécessaire de restreindre celle-ci en matière de gestion de l’éclairage public.