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La deuxième édition du "North Sea Summit" du 24 avril 2023

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 952 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 18/04/2023
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    La Belgique va accueillir en fin de ce mois d'avril la deuxième édition du Sommet de la Mer du Nord (North Sea Summit).

    À l'époque, les conséquences de la guerre russe en Ukraine commençaient à se faire sentir sur le marché de l'énergie, et l'Union européenne cherchait à réduire sa dépendance à l'égard de la Russie. Aujourd'hui, il s'agit de mieux répondre aux défis majeurs de notre génération tels que le changement climatique et la sécurité énergétique européenne.

    À l'issue de la première édition du sommet, une déclaration formalisant l'objectif des quatre pays de multiplier par quatre leur capacité combinée de production d'électricité en mer pour atteindre au moins 150 GW d'ici à 2050 avait notamment été signée.

    Bien que cette initiative soit de l'ordre du Fédéral, la Région wallonne est dotée de toute une série de compétence en matière énergétique et possède donc un rôle au sein des échanges interfédéraux. La Région wallonne doit jouer son rôle et se montrer à la hauteur de la tâche !

    Qu'en est-il de la position de la Région au sein desdites consultations pour assister au mieux le niveau fédéral dans son initiative diplomatique ?

    Qu'en est-il du rôle que doit jouer la Région wallonne face à la déclaration de la première édition du Sommet de la Mer du Nord ?

    Quelles sont les considérations de Monsieur le Ministre face à cette initiative diplomatique prometteuse ?

    Quelles sont la position et les ambitions de la Région wallonne pour cette deuxième édition ?
  • Réponse du 08/05/2022
    • de HENRY Philippe
    Le fait d’organiser en Belgique la deuxième édition du « North Sea Summit » est évidemment une reconnaissance importante des efforts réalisés par notre pays dans la valorisation de son espace maritime. C’est particulièrement le cas pour le développement de l’éolien off shore. Si la compétence de l’éolien off shore est essentiellement fédérale, je soutiens bien sûr les efforts réalisés pour renforcer et développer ces parcs éoliens.

    Depuis 2020, une capacité totale de 2261 MW d'énergie éolienne offshore est opérationnelle dans la partie belge de la mer du Nord.

    En 2021, le gouvernement fédéral a décidé de fournir une capacité supplémentaire d'énergie éolienne en mer. Les parcs éoliens en mer assuraient 56 % de la production éolienne belge en 2022 et 13,3 % de la production éolienne maritime de l'UE ; la Belgique se situait au 4e rang de l'UE pour la puissance installée en mer avec 14,1 % du parc éolien maritime de l'UE, derrière l'Allemagne, les Pays-Bas et le Danemark.

    L'objectif est de réaliser une production supplémentaire de minimum 3,15 et maximum 3,5 GW dans la Zone Princesse Elisabeth (ZPE). Cet objectif permettra de réaliser, au plus tard en 2030, les 5,4 à 5,8 GW d'énergie éolienne en mer. La ministre chargée de l'Énergie, Tinne Van der Straeten, et le ministre chargé de la mer du Nord, Vincent van Quickenborne, ont uni leurs forces à cette fin.

    Il faut aussi noter que les investisseurs dans ces parcs sont parfois wallons. Je pense par exemple au rôle d’ELICIO ou indirectement de la SOCOFE.

    Pour rappel, la représentation de la Belgique au sein du conseil européen des Ministres de l’Énergie relève de la catégorie 2, c’est-à-dire que le siège belge est occupé par le Fédéral.

    Dans nos réunions de coordination, j’ai exprimé le soutien belge à mise en réseau, un smart grid européen, de l’ensemble des parcs éoliens off shore, pour ainsi contribuer à la sécurité énergétique de l’Europe.

    Tous ces éléments ont été évoqués au « North Sea Summit » 1 et 2. Je ne puis que confirmer mon total soutien.