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Le bilan de l'extinction de l’éclairage public entre 5h et minuit en termes de sécurité routière

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 358 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 17/05/2023
    • de DISPA Benoît
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    En réponse à l'une de mes questions écrites, intitulée « Le premier bilan pour les pouvoirs locaux de l'extinction de l'éclairage public entre 5h et minuit », le Ministre des Pouvoirs locaux a indiqué : « je rappellerai que les questions liées à l'énergie ou à la sécurité routière n'entrent pas dans ma sphère de compétence et renvoie donc l'honorable membre vers mes collègues en charge de ces matières. ».

    Je souhaite donc répercuter mes questions à Madame la Ministre.

    L'opération a-t-elle engendré des problèmes de sécurité routière ?
  • Réponse du 12/06/2023
    • de DE BUE Valérie
    L’AWSR n’a pas réalisé d’évaluation de la mesure d'extinction ou de réduction de l'éclairage durant la période du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023 sous l’angle de la sécurité routière. Dès le départ, elle a indiqué que le manque de recul et de données suffisantes ne permettait pas de faire cette analyse.

    Dans son avis préalable, elle indiquait qu’il n'existe donc pas de consensus sur l'impact de l'extinction (partielle) de l'éclairage public dans la littérature. Elle a toutefois listé deux points d’attention :
    - veiller à laisser l’éclairage allumé aux abords des entrées et sorties d’autoroute, près des chantiers et des zones d’accident ou accidentogènes, lorsque le trafic est encore dense et dans des conditions climatiques compliquées comme de grosses pluies, des chutes de neige ou une tempête ;
    - si des routes non autoroutières sont concernées, il est aussi important de tenir en compte que les zones où circulent des usagers actifs (piétons, cyclistes) en période obscure devraient rester éclairées puisque ces usagers sont typiquement moins visibles de nuit.

    Toutefois, l'éclairage public étant un facteur mineur en termes de sécurité routière, on ne s'attend pas à une modification significative de la situation durant cette période.

    Je n'ai pas été interpellée relativement à des problèmes d’augmentation d'insécurité routière depuis l'extinction de l'éclairage public de minuit à 5 h du matin.