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L'extension du réseau gazier aux zonings.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2006
  • N° : 129 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 27/12/2006
    • de KUBLA Serge
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Les entreprises s'installant dans les zonings sont friandes d'être raccordées aux réseaux divers (fibres optiques, énergie haute tension, etc.)

    En ce qui concerne le gaz, quelle est la politique du Gouvernement wallon en vue de raccorder les zonings et les zones d'activités économiques ?

    En ce qui concerne les 34 ZAE-P, où en sont les dossiers de raccordement ?

    Quels sont les financements de ces extensions ?

    Enfin, quels budgets régionaux sont prévus à cet effet ?
  • Réponse du 26/03/2007
    • de ANTOINE André

    En réponse à l'honorable Membre, j'ai l'honneur de l'informer qu'en tant que Ministre de l'Energie, je suis particulièrement sensible à ce que les entreprises puissent disposer de gaz dans les parcs d'activités économiques et spécifiquement dans les nouvelles ou récentes zones.

    En ce qui concerne les vingt-neuf zones d'activités économiques prioritaires, il est prévu de les raccorder au gaz, sauf si cela s'avère trop coûteux, étant donné la distance à laquelle se trouve le point de raccord sur le réseau (ex. : Baillonville à plus de 10 km et une tranchée à réaliser en terrain rocheux). Pour les sept zones querellées au Conseil d'Etat, l'option gaz n'a pas encore été définie dans tous les cas.

    Le financement du raccordement des zones prioritaires se fera dans le cadre du mécanisme financier mis en œuvre par la Sowafinal, filiale créée spécialement par la SRIW afin de financer certaines actions menées dans le cadre du plan prioritaire.

    En ce qui concerne les zones plus anciennes, dans la mesure où des budgets spécifiques pourraient être dégagés, je proposerai de les utiliser pour raccorder au gaz des zones d'activités économiques d'intérêt régional qui ne le seraient pas encore.

    Il est difficile à ce stade de chiffrer ces dépenses. En effet, les nouvelles dispositions européennes obligent à ne prendre en charge au niveau subsidiation que la partie de ces investissements non rentables pour une zone déterminée. Chaque parc d'activité devient donc ainsi un cas particulier en fonction de ses spécificités et des raccordements éventuels des entreprises qui s'y trouvent déjà.