à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
Dans un certain nombre de domaines, la répartition des moyens publics pour mettre en œuvre des politiques tend à être décidée en fonction de la répartition de la population. La logique semble assez simple et sensée : il faut plus de moyens là où la population est la plus concentrée. Cependant, les ruraux s'accorderont à dire que cette logique, lorsqu'elle est suivie strictement, amène immanquablement à une désertification des services dans les zones moins peuplées.
Une généralisation du principe de péréquation dans divers domaines politiques ne pourrait-elle pas garantir un service minimum dans nos campagnes ? En milieu rural, il serait logique de les penser autrement. Par exemple, au lieu de prévoir « 1 service par X habitants », il serait plus équitable de prévoir « 1 service par 30 minutes de temps de trajet ». Une telle péréquation devrait intégrer une pondération propre à la problématique afin de répondre aux besoins des habitants.
Une réflexion pour inscrire un tel principe au coeur de nos politiques existe-t-elle ?
Que fait Madame la Ministre pour assurer, de manière transversale, un équilibre ville/campagne ?