Les dangers du pont de la Basse-Sambre à Gilly et la lenteur des réparations

• Session : 2022-2023
• Année : 2023
• N° : 1117 (2022-2023) 1

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• Question écrite du 30/05/2023

  • de SOBRY Rachel
  • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
  En septembre de l'an dernier, un terrible accident de la route s'était déroulé à Gilly où une voiture avait percuté la rambarde du pont de la rue de Montigny avant de tomber plusieurs mètres plus bas et de s'écraser sur la N90, mieux connue sous le nom de route de la Basse-Sambre.
  
  Plus d'une demi-année plus tard, aucune réparation n'a été entreprise. La rambarde endommagée et manquante a été remplacée par des barrières de chantier en acier posées sur quelques socles de béton. Autant dire que le lieu est loin d'être sécurisé puisque toute collision, même par un véhicule léger, entrainerait une nouvelle chute spectaculaire vers la N90.
  
  Le lieu étant particulièrement fréquenté, une sécurisation rapide est souhaitée par les riverains qui ne veulent pas revivre un nouveau drame.
  
  Quelles mesures prend le SPW pour sécuriser ce lieu ?
  
  Comment Monsieur le Ministre justifie-t-il qu'un lieu si dangereux ne fasse l'objet d'une réparation urgente ?
  
  Quand le pont sera-t-il à nouveau sécurisé par une rambarde digne de ce nom ?

• Réponse du 01/06/2023

  • de HENRY Philippe
  J’ai récemment pu prendre connaissance de ce tragique accident. Mon administration, le SPWMI, est également bien au courant de la situation.
  
  Le jour même de l’accident, elle a placé et fixé solidement, des barrières provisoires de chantier type Heras afin de sécuriser le cheminement piéton dans l’attente d’une solution définitive.
  
  Les procédures de marché ont été enclenchées immédiatement, mais l’honorable membre n’est pas sans savoir qu’elles nécessitent des délais incompressibles. Heureusement, des nouvelles pierres bleues et des nouveaux garde-corps ont été réceptionnés. Leur placement a été réalisé durant la semaine du 1er au 5 mai.
  
  Actuellement, l’ensemble des ouvrages de la N90 entre le R3 et le R9 disposent de garde-corps simples pour sécuriser les cheminements piétons. Ils n’ont pas pour vocation de retenir des véhicules quittant la chaussée.
  
  Dans le cadre de la rénovation complète des ouvrages, le SPWMI remet les infrastructures aux normes actuelles, mais cela nécessite de revoir la structure de l’ouvrage pour permettre le bon ancrage des dispositifs de sécurité.
  
  L’administration et moi-même regrettons la lenteur apportée pour l’intervention des entreprises sous-traitantes tributaires des fournitures de matériaux.