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La main d’œuvre dans le secteur de la construction

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 467 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 06/06/2023
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Pour 51 % des entreprises de construction et d'installation, il est très problématique de trouver de nouveaux collaborateurs et problématique pour 29 % d'entre elles. On dénombre aujourd'hui pas moins de 14 000 postes vacants en Belgique. Seules 4 % des entreprises sondées n'ont pas de difficultés pour recruter du personnel. C'est ce qu'indique la fédération de la construction Embuild qui a présenté une étude le 30 mai.

    Selon Niko Demeester, le CEO d'Embuild, « il est plus que temps de revaloriser l'enseignement dans le domaine de la construction et d'orienter davantage la politique d'emploi sur l'activation, la formation et le redéveloppement. » Ainsi, certains profils spécialisés répondant aux défis actuels de la société sont pointés comme les ouvriers du bâtiment pour des projets de rénovation énergétique ou pour l'utilisation de nouvelles technologies dans la construction.

    Une entreprise sur cinq doit faire appel à des sous-traitants étrangers pour accomplir leurs missions ! La même proportion se voit dans l'obligation de limiter leurs offres, car elles ne pourront pas réaliser le travail en raison de la pénurie de collaborateurs !

    Embuild vient de lancer une campagne d'image, « Nous construisons demain », qui s'étendra sur dix ans afin de moderniser l'image de la construction principalement auprès des jeunes.

    Madame la Ministre dispose-t-elle de statistiques montrant l'évolution de la demande de collaborateurs par les entreprises du secteur de la construction ?

    Depuis son arrivée aux affaires, qu'ont fait son administration et celle du FOREm pour améliorer l'image du secteur ? Peut-on en mesurer les effets ?

    Les structures de formation répondent-elles précisément aux attentes du secteur notamment quand il s'agit de spécialisations ? Sont-elles équipées en conséquence ?

    De nouveaux programmes verront-ils le jour dans un avenir proche ? Lesquels ?

    Comment s'organise la concertation avec les Ministres Willy Borsus en charge de l'IFAPME et des centres de compétences, et Caroline Désir en charge de l'Éducation à la Fédération Wallonie-Bruxelles ?

    La fédération de la construction est-elle associée aux échanges ? Qu'en ressort-il ?