/

L'incendie dans les Fagnes

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 203 (2022-2023) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 13/06/2023
    • de SCHONBRODT László
    • à DI RUPO Elio, Ministre-Président du Gouvernement wallon
    Nous le savons, les phénomènes climatiques extrêmes sont appelés à se multiplier. Et nous voyons à quel point inondations et sécheresse sont les deux faces d'une même pièce. Ce qui pointe à mon sens l'importance de construire ensemble notre stratégie de prévention et de protection face aux crues et aux sécheresses.

    Dans ce cadre, on a pu entendre la collègue de Monsieur le Ministre-Président, Céline Tellier, expliquer qu'elle avait décidé de mettre en place une cellule de veille au sein du DNF. Pourtant, suite aux inondations, la Cellule d'expertise (CELEX) a été créée pour faire face aux problèmes climatiques.

    Pourquoi Monsieur le Ministre-Président n’a-t-il pas chargé la cellule CELEX de faire ce travail de veille sur les incendies ?

    Pourquoi laisse-t-il cloisonner les directions à pied d'œuvre pour nous protéger des crues et ce genre de structure à la DNF ?

    Un endroit comme la Permanence d'exploitation (PEREX) 4.0 a été construit pour veiller sur nos routes et voies navigables.

    Pourquoi n'ouvre-t-il pas cette structure à nos sentiers forestiers et nos forêts ?
  • Réponse du 14/06/2023
    • de DI RUPO Elio
    Les deux incendies que nous avons connus il y a deux semaines furent d’une ampleur limitée.

    Le départ des feux est consécutif à une imprudence humaine, dans les deux cas ;
    - un bivouac mal éteint dans les Fagnes ;
    - et un feu mal contrôlé à La Roche.

    De manière générale, la prévention des départs de feu en forêt passe par la sensibilisation et la prise de conscience de la population, le contrôle et la surveillance, mais également l’évaluation et l’anticipation des risques.

    Le 17 mai dernier, la cellule d’expertise sécheresse n’avait pas pointé de risque élevé pour les incendies nécessitant une surveillance accrue.

    La sécheresse n’étant pas un facteur déclenchant.

    La mise en place d’une cellule d’expertise spécifique (CELEX) au risque d’incendie est cependant une nécessité pour peaufiner l’évaluation que ma collègue en charge des Forêts souhaite concrétiser avec l’apport du Centre régional de crise.

    Je rappelle que les CELEX sont des cellules d’évaluation ad hoc qui sont activées lorsqu’un niveau de risque est identifié, soit par le département concerné, soit par l’IRM.

    L’activation d’une CELEX nécessite donc un déclencheur, et c’est à ces indices de risques que le DNF agit.

    Quant à la permanence d’exploitation Perex 4.0, elle vise à surveiller et à piloter des infrastructures et des installations qui sont télécommandables et observables à distance.

    Ce n’est pas le cas de nos forêts. L’expertise des agents de terrain, combinée aux outils de prédiction des risques, reste la meilleure assurance contre la survenance de ces événements.