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Les correspondances entre les trains et les bus

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 1192 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 13/06/2023
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    À la SNCB, quand un train a un retard de moins de 5 minutes, les départs en correspondance attendent un instant pour laisser le temps aux passagers de changer de quai et arriver à leur destination sans devoir parfois attendre le départ suivant souvent prévu près d'une heure plus tard.

    Qu'en est-il des correspondances entre les trains et les bus ?

    Le chauffeur du bus laisse-t-il le temps aux usagers de quitter la gare pour embarquer ?

    L'accompagnateur du train laisse-t-il le temps aux usagers de débarquer pour rejoindre leur bus ?

    Existe-t-il une cellule de coordination entre la SNCB et le TEC pour faciliter les correspondances ?

    Comment chacune des parties peut-elle être informée des retards en temps réel chez l'autre opérateur ?

    Améliorer les correspondances intermodales n'est-ce pas une des clés pour renforcer l'attrait des modes de mobilité alternatifs à la voiture ?

    Quelles actions Monsieur le Ministre met-il en œuvre pour ce sujet très précis des correspondances trains-bus ?

    A-t-il déjà évoqué le problème avec son collègue fédéral ?

    Est-ce différent quand il s'agit d'une correspondance entre deux lignes du TEC ? Et avec la STIB et De Lijn ?
  • Réponse du 04/08/2023
    • de HENRY Philippe
    L’information aux voyageurs, et plus particulièrement l’information dynamique (horaires en temps réel et remontée des perturbations), fait partie des priorités identifiées par le TEC dans le cadre de sa Stratégie clients.

    Dans ce cadre, le TEC travaille au développement et à l’amélioration de ses canaux de diffusion (application mobile, site letec.be, écrans en gare et aux arrêts…). Une priorité est également mise sur la remontée des données et des informations, afin de garantir qu’elles donnent une représentation fiable et le plus à jour de la situation du réseau.

    En parallèle, le TEC se coordonne en effet avec la SNCB et avec les autres opérateurs belges pour renforcer les logiques de partage et mises à disposition de ces données, et répondre ainsi aux attentes des voyageurs en matière d’interopérabilité. Il est bien prévu de mettre à profit cette collaboration pour diffuser une information relative aux correspondances multimodales, à travers les canaux en cours de développement.

    Le TEC et la SNCB ont par ailleurs un accord de correspondance pour près de 52 gares. En cas de retard de train lors d’une correspondance où le train amène les clients au bus, un temps d’attente additionnel (avec limite) est spécifié afin d’assurer le transfert. En revanche, le train n’attend pas un bus arrivant en retard, le train jouant son rôle d’offre structurante et le bus d’offre complémentaire.

    La Wallonie est divisée en une trentaine de zones de redéploiement. L’ensemble du réseau sera redéployé d’ici 2030.

    Par ailleurs, des travaux exploratoires en collaboration entre SPW-MI (AOT) et le SPF-Mobilité & Transports ont été initiés ce printemps.

    Ils ont pour objectif d’améliorer la coopération entre opérateurs de transport publics avec un focus sur l’ajustement des horaires des différents opérateurs. Plusieurs modèles de gouvernance sont à l’étude et diverses pistes d’amélioration seront proposées.

    Ces travaux s’inscrivent dans la Vision Rail 2040 validée par le Gouvernement fédéral et qui font l’objet d’une concertation dans le cadre de la Conférence interministérielle « Mobilité ».

    Enfin, dans le cadre du processus en cours de redéploiement du réseau TEC par zone, les besoins d’établir des correspondances bus-trains sont objectivés sur base des flux de mobilité et ensuite fixés dans les ambitions régionales que le TEC doit mettre en œuvre et qui implique un remaniement en profondeur du réseau. L’ensemble du réseau devrait être redéployé à l’horizon 2030.