Le manque de zones de baignade en Wallonie picarde

• Session : 2022-2023
• Année : 2023
• N° : 641 (2022-2023) 1

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• Question écrite du 15/06/2023

  • de CRUCKE Jean-Luc
  • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
  À Tournai et Mouscron, les piscines extérieures sont en travaux. À Péruwelz, en raison du coût des travaux nécessaires, les autorités communales ont décidé de ne pas rouvrir le bassin à ciel ouvert pourtant très fréquenté habituellement. En sa qualité de Ministre de l'Environnement, Madame la Ministre signe l'arrêté qui désigne des zones de baignade officielles. Force est de constater qu'il n'y en a aucune en Wallonie picarde alors que le territoire représente grosso modo 10 % de la population wallonne !
  
  Je comprends tout à fait que les zones de baignade doivent satisfaire à certains critères et font ainsi l'objet d'analyses bactériologiques chaque semaine entre le 15 mai et le 30 septembre. Toutefois, quand il n'y a pas de lieu autorisé et que le thermomètre s'affole comme ces derniers jours, nombre de citoyens, surtout parmi les plus jeunes, n'hésitent pas à fréquenter des lieux non sécurisés et non contrôlés, à descendre dans les carrières désaffectées ou à piquer une tête dans un canal avec tous les risques que cela comporte.
  
  Quand pourrons-nous espérer bénéficier de zones de baignades autorisées en Wallonie picarde ?
  
  Quels éléments ont empêché leur ouverture cette année ?
  
  Comment cherche-t-on des solutions pour ces sites ?
  
  L'administration de Madame la Ministre y travaille-t-elle aux côtés des autorités locales ?
  
  N'y a-t-il pas lieu de réfléchir à des partenariats public-privé ou des collaborations avec les intercommunales pour en ouvrir ?
  
  Comment est assurée et financée la sécurisation des sites de baignades ?
  
  Comment et par qui sont recrutés les sauveteurs ?
  
  À la côte belge, une intercommunale dédiée en a la charge. Est-ce envisageable en Wallonie ?