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La population de loups en Wallonie

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 648 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 20/06/2023
    • de LENZINI Mauro
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Le loup est, depuis quelques années, bien installé en Belgique, principalement dans les Hautes-Fagnes. Plus aucun prédateur n'avait été vu en Belgique depuis un siècle et la mise en place d'un Plan Loup était nécessaire pour un retour harmonieux et en douceur de l'espèce dans nos régions.

    La réapparition du loup sur nos territoires pose évidemment des questions en termes de cohabitation, avec les éleveurs notamment. Le loup ne constitue pas un risque en soi pour l'homme, mais étant un prédateur, il peut s'attaquer au bétail domestique, les moutons et les chèvres étant facilement accessibles.

    Madame la Ministre peut-elle nous préciser si les incendies dans les Hautes Fagnes ont eu un impact sur les populations de loups s'y trouvant ?

    Aux dernières nouvelles, à combien s'élève le nombre d'individus en Wallonie ?

    Combien d'éleveurs ont eu recours aux subventions du Plan loup pour la mise en place de moyens de prévention plus durables ?
  • Réponse du 30/08/2023
    • de TELLIER Céline
    La population de loups installée en Wallonie est actuellement :
    - d’une meute installée dans les Hautes-Fagnes depuis 2021 ;
    - d’un couple installé dans le Nord-Eifel depuis 2023.

    La taille de la meute est variable dans le temps en fonction des naissances et des émancipations des jeunes. Elle est composée d’un couple avec ses jeunes de l’année et certains des jeunes de l’année précédente, soit de 5 à 10 individus. Cela signifie qu’actuellement, les deux territoires abritent entre 10 et 20 loups, jeunes compris.

    Toutes les autres observations de loups sont le fait d’animaux en dispersion à la recherche d’un territoire pour s’y installer. Ils ne font pas partie de la population wallonne, puisque très erratiques.

    L’incendie qui a impacté cette année un bloc de 150 hectares de réserve naturelle dans les Hautes Fagnes n’a pas eu d’effet sur la meute installée. Celle-ci se déplace dans une zone d’une surface de près de 25 000 hectares. Néanmoins, si cet incendie s’était déclaré dans la zone de la tanière à une période où les louveteaux sont peu mobiles, il aurait pu avoir de graves conséquences.

    Selon les chiffres actualisés par l’ASBL Natagriwal pour ce qui concerne la prévention des dégâts, on compte 110 sollicitations par mail ou téléphone, 43 analyses de risque, 40 prêts de systèmes de protection et 3 demandes de subvention pour des protections permanentes.