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Les intentions de recrutement des petites et moyennes entreprises (PME)

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 529 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 22/06/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Les petites et moyennes entreprises envisagent l'avenir économique de manière positive et c'est une très bonne nouvelle !

    En effet, d'après une étude récente, une PME sur trois (34 %) porte un regard positif sur les mois à venir, ce qui marque une belle progression par rapport aux années précédentes. Les secteurs des services et de la construction sont les premiers enthousiastes.

    À cela s'ajoute le fait que la moitié des PME du pays envisagent d'embaucher du personnel au cours des six prochains mois. Les intentions de recrutement n'ont pas été aussi hautes depuis cinq ans. Certains secteurs comme la finance, les assurances et les technologies de l'information prévoient de recruter de manière intense prochainement.

    Madame la Ministre a-t-elle pris connaissance de cette étude et qu'en pense-t-elle ?

    Sur quelles politiques nouvelles travaille-t-elle afin de former au mieux les demandeurs d'emploi à ces métiers ?

    Que met-elle en place pour s'assurer que les besoins du marché de l'emploi soient rencontrés ?

    Envisage-t-elle de nouveaux dispositifs ?
    Le cas échéant, lesquels ? Avec quels objectifs ?
  • Réponse du 24/07/2023
    • de MORREALE Christie
    J'ai bien pris connaissance du Baromètre de l’emploi des PME, réalisé semestriellement par Acerta auprès des employeurs de moins de cent travailleurs.

    Les résultats déposés sur le site d’Acerta ne donnent pas de déclinaison par région. Il semblerait, selon cette étude, qu’une PME sur trois porte un regard positif sur les mois à venir en matière de perspectives économiques puisque la moitié des petites et moyennes entreprises du pays envisageraient d’embaucher du personnel au cours des six prochains mois, soit le niveau le plus élevé enregistré depuis mai 2021.

    L’IWEPS anticipait déjà ces résultats en nous annonçant une amélioration progressive du rythme de créations d’emplois dans les prochains mois. Ainsi, l’accroissement de l’emploi entre le 1er janvier et le 31 décembre 2023 serait de 13 000 unités, ce qui représente bien une hausse proche des 15 000 unités supplémentaires sur la même période en 2022 ; année, qui pour mémoire, est considérée comme particulièrement riche en créations d’emplois.

    Dans ce contexte, et en rappelant que 98 % des entreprises clientes du FOREm sont des PME, celui-ci propose différentes options pour répondre aux besoins qui, pour la grande majorité d’entre elles, présentent un taux de satisfaction supérieur à 80 %.

    Ainsi, le FOREm propose une offre adaptée aux particularités des PME et les 200 conseillers sectoriels qui gèrent proactivement un portefeuille d’employeurs, portent une attention toute particulière sur la satisfaction des offres d’emploi, avec un focus sur les besoins de recrutement difficiles à satisfaire.

    Ces conseillers sont également particulièrement attentifs à l’augmentation et à la facilitation de l’accès des PME aux nouveaux outils digitaux mis à leur disposition pour déposer leurs offres d’emploi en ligne ou rechercher des candidats.

    Des comités stratégiques sectoriels ont également été mis en place par le FOREm afin d’identifier, en concertation avec les représentants des employeurs et des travailleurs d’un secteur, notamment dans le secteur de la construction, des actions à initier afin de répondre aux mieux aux besoins de main-d’œuvre.

    Outre ces outils, les actions Coup de poing pénurie restent une option efficace, proposée aux PME depuis 2018. Pour 2023, le FOREm a ainsi déjà reçu 24 demandes de Coup de poing pénurie, ce qui représente environ 240 postes de travail.

    Je citerai enfin le dispositif « Wallonie Compétences d’Avenir » chargé, au travers de ses objectifs de réponse aux besoins de main-d'œuvre identifiés, de stimuler et organiser une offre de formation de qualité, disponible, agile et lisible et d’anticiper les réponses aux besoins en compétences à court, moyen et long termes en favorisant et stimulant l'innovation (comme l’incubation de projets et les nouvelles pratiques pédagogiques).