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La découverte de 75 cadavres de chiens et de chats dans une maison du Borinage

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 652 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 23/06/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    C'est un véritable carnage. Un charnier animal, 75 cadavres de chiens et de chats ont été retrouvés cette semaine dans des congélateurs dans une maison du Borinage.

    Au final, seuls 25 chats seront retrouvés, certains survivants se sont échappés sur place, cinq d'entre eux ont atterri à la SPA de La Louvière.

    Face à l'ampleur des dégâts, les services du Bien-être animal sont encore choqués. On ignore à ce stade ce qui a incité les occupants de cette maison à commettre une telle ignominie. Ils auraient déclaré à la police être les propriétaires de tous ces animaux.

    Madame la Ministre a-t-elle pris connaissance de ces faits dramatiques ?

    A-t-elle plus d'informations sur les motivations de cet acte de torture ?

    Est-il envisageable d'interdire la détention d'animal à vie pour ces bourreaux ?
    Si oui, de quelle manière ?
  • Réponse du 06/07/2023
    • de TELLIER Céline
    Je partage pleinement l’émotion bien légitime suscitée par ce cas de maltraitance, en effet particulièrement interpellant et tout à fait intolérable. Je tiens à saluer la bonne collaboration entre l’Unité du Bien-être animal, les agents de police et les refuges, en vue de venir en aide aux animaux qui pouvaient encore être sauvés.

    Cette découverte est en effet l’aboutissement d’un travail collectif. Dans ce cas, c’est la zone de Police qui a demandé la réalisation d’un contrôle conjoint avec l’Unité du Bien-être animal, suite à un signalement de la commune. Je souligne également le rôle important joué par les refuges, qui ont permis de trouver des lieux d’accueil pour les animaux vivants saisis lors de ce contrôle.

    Ce dossier complexe pose de nombreuses questions, dont la principale est de comprendre comment les habitants de cette maison ont pu se retrouver dans cette situation avec un nombre aussi important de cadavres d’animaux. Avant toute chose, il est nécessaire de laisser l’enquête apporter les éléments de réponse. Un procès-verbal a été dressé, des auditions devraient permettre d’éclairer la situation.

    Concernant les sanctions qui pourraient être prononcées, il appartient soit au juge, soit au fonctionnaire sanctionnateur d’en décider. Parmi ces sanctions, figure en effet l’interdiction de détenir, de manière temporaire ou définitive, un ou plusieurs animaux, d’une ou plusieurs espèces. Ces sanctions font partie des outils mis à leur disposition en vue de sanctionner les contrevenants au profit de la protection des animaux.