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La traversée d’axes routiers rapides par du bétail

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 1247 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 26/06/2023
    • de AGACHE Laurent
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    De nombreux agriculteurs, orientant leurs exploitations agricoles vers la transition, choisissent de revenir à une autonomie fourragère. Dans ce cadre, le retour en prairie du bétail s'impose comme une solution d'avenir, avec une gestion tournante dynamique des pâturages.

    La réduction du nombre d'exploitations et ce type de pratique entraînent une augmentation sensible des superficies nécessaires au bétail.

    Notre réseau routier s'avère dense et beaucoup de fermiers voient leurs prairies séparées par des routes, y compris des axes rapides limités à 90 km/h.

    Cette situation entraîne pour eux, soit un abandon à faire paître leurs troupeaux, soit une prise de risque élevé pour leur faire traverser des axes routiers.

    Comment concilier cette envie de méthodes agricoles plus saines avec les problèmes ici soulevés ?

    Est-il envisageable d'adapter les infrastructures existantes par des dispositifs de sécurité adaptés (marquage au sol, feux de signalisation, panneaux, barrières, etc.) afin de permettre aux agriculteurs qui font le choix d'un retour au pâturage d'exercer plus facilement cette pratique ?
  • Réponse du 07/08/2023
    • de HENRY Philippe
    Nous sommes bien conscients que le modèle agricole évolue actuellement et que potentiellement cela peut avoir pour effet un accroissement des traversées de bétail sur le réseau routier dans certaines régions du pays.

    Néanmoins, actuellement, le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures reçoit peu de demandes en ce sens.

    Lorsque des demandes sont formulées, elles le sont principalement sur le réseau secondaire ou communal où le trafic est plus limité. Dans ce cas, la pose d’un signal A29 peut suffire pour avertir l’usager. Ces traversées se font bien entendu toujours sous la responsabilité de l’agriculteur qui ponctuellement bloque la circulation le temps du passage du bétail.

    Dans certains contextes, ce n’est pas suffisant et des aménagements ponctuels pourraient être nécessaires. Il est cependant difficile de dresser une liste de dispositifs à ce stade, car chaque cas sera différent et nécessitera une analyse plus ou moins poussée.

    Avec l’évolution du modèle agricole, à l’initiative du Service public de Wallonie Agriculture, Ressources naturelles et Environnement et en concertation avec les associations agricoles, une réflexion sur la problématique pourrait être tenue.