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La pénurie de médecins généralistes et de dentistes dans l'arrondissement de Mons-Borinage

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 537 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 30/06/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    Comme de nombreuses zones territoriales de Wallonie, l'arrondissement de Mons doit faire face à une pénurie de médecins généralistes et de dentistes.

    Concernant ces derniers, Madame la Ministre indiquait l'année dernière que les communes de Quévy, Hensies et Saint-Ghislain se trouvaient sous le seuil de 2 dentistes pour 1000 habitants. Toutefois, elle indiquait qu'une difficulté résidait dans les données disponibles notamment au niveau de l'adresse effective de travail des dentistes, mais qu'un travail mené par la Commission de planification tentait de la résoudre.

    Pour ce qui concerne les médecins généralistes, cinq communes (Boussu, Hensies, Honnelles, Lens et Quaregnon) étaient toujours en pénurie.

    Que fait le Gouvernement wallon pour favoriser l'accessibilité financière et géographique aux soins de santé ?

    Pourrait-elle nous communiquer les données mises à jour concernant la pénurie de dentistes et de médecins généralistes ventilées par commune de l'arrondissement de Mons ?

    Combien de primes Impulseo ont-elles été distribuées et dans quelles communes ?

    Pourrait-elle faire le point sur les travaux qu'elle mène afin de réduire les pénuries sur le terrain ?
  • Réponse du 21/09/2023 | Annexe [PDF]
    • de MORREALE Christie
    La mise à jour du cadastre des médecins généralistes a été comme chaque année réalisée au 1er janvier.

    Pour ce qui concerne l’arrondissement de Mons-Borinage, il y a eu en 2022, 20 nouvelles installations et 13 départs, le plus souvent des départs à la retraite. Grâce à plusieurs installations, la Commune de Boussu n’est plus en pénurie. Quatre communes, Hensies, Honnelles, Lens et Quaregnon sont toujours en pénurie. La situation s’est aggravée à Lens où la densité médicale est désormais inférieure à 90 médecins généralistes pour 100 000 habitants.

    Pour ce qui est des dentistes, si comme cela était prévu, les dentistes ont été obligés de mettre à jour leurs données, notamment l’adresse de leur cabinet auprès de l’INAMI, les chiffres varient de 12,4 dentistes /100 000 habitants à Quévy à 73,5 à Mons.

    Je me permets d’attirer l’attention sur le fait que dans le tableau en annexe, certains dentistes sont comptés deux fois. En effet, de nombreux dentistes partagent leur activité entre deux communes ou parfois plus.

    En outre, la réforme de l’organisation de la première ligne d’accompagnement et de soins (Proxisanté) qui est en cours de finalisation (avec passage en première lecture de l’avant-projet de décret Proxisanté), met clairement le médecin généraliste au centre du dispositif et, ce faisant, propose de revoir les missions des cercles de médecine générale et les actions menées dans le cadre du dispositif Impulseo en concertation avec les représentants des médecins généralistes afin que la politique en la matière reste en phase avec la réalité des praticiens.

    Un groupe de travail spécifique « Médecine générale » a débuté ses travaux début septembre, avec toutes les parties prenantes. Dans ce cadre, il a été également décidé d’inviter les pouvoirs locaux à se joindre à la réflexion pour une pertinence plus fine des leviers possiblement activables.