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Le placement de radars sur la RN96 à Waulsort

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 444 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 11/07/2023
    • de BASTIN Christophe
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Les habitants de la rue de la Meuse, RN96, à Waulsort ont récemment adressé une pétition aux autorités communales d'Hastière afin de dénoncer la vitesse excessive de certains usagers de la route qui utilisent ce tronçon, connu comme le lieu-dit « Les Pauquis », comme une piste de vitesse alors qu'il est bordé par des habitations et que la vitesse y est limitée à 70 km/h. Il y a quelques années, un jeune garçon avait été mortellement renversé par une auto.

    Les autorités communales rejoignent l'analyse des riverains, mais ne peuvent agir sur cette voirie régionale. Elles avaient demandé le placement d'un radar tronçon mais cette demande n'a pas été retenue.

    Pourquoi ce tronçon n'a-t-il pas été retenu précédemment pour le placement d'un radar tronçon ?

    Au vu des appels des riverains et des autorités locales, Madame la Ministre va-t-elle répondre favorablement au placement d'un radar tronçon ?

    Le coût de ce projet avait-il pu être évalué ? Si oui à combien est-il estimé ?

    Ce point sera-t-il inscrit lors d'une prochaine CPSR ?

    Dans l'attente d'une solution durable, en collaboration avec son collègue en charge des Infrastructures, des aménagements provisoires sont-ils envisagés afin de réduire la vitesse sur ce tronçon et améliorer la sécurité des riverains ?
  • Réponse du 30/08/2023
    • de DE BUE Valérie
    L’aménagement, l’entretien et l’exploitation des voiries régionales relèvent des compétences du Ministre des Infrastructures, M. Philippe Henry.

    À ma connaissance, lors de la réhabilitation de 2017, les bandes de circulation ont été resserrées, ce qui contribue à la maîtrise des vitesses pratiquées. Vu cette réhabilitation assez récente, de nouveaux aménagements ne seraient pas prévus.

    Les contrôles de vitesse et plus généralement les contrôles routiers relèvent exclusivement des services de police. C’est donc tout naturellement la zone de police qui objective les problèmes des vitesses pratiquées et qui définit la stratégie des contrôles routiers en concertation avec son Collège composé des Bourgmestres concernés et la Justice : matière des contrôles, priorités, types de contrôles, contrôles mobiles/permanents, lieux, périodes, etc.

    Les autorités communales peuvent donc agir sur cette route régionale comme pour les routes communales par le biais de leur zone de police ou par le biais d’actions de prévention : campagnes temporaires, radars pédagogiques, etc.

    Dans un rôle de support et de soutien aux zones de police, la Région offre des services et des équipements aux zones de police pour contrôler la vitesse des véhicules.

    D’une part, la Région a mis en place, à ses frais, un service gratuit de location de radars pédagogiques et de lidars qui permet aux services de police de sensibiliser les usagers et de contrôler les vitesses durant plusieurs semaines par an. D’autre part, la Région offre aussi des possibilités de placement de radars permanents qu’elle finance.

    La procédure en matière de placement de radars permanents est assez simple : seules les demandes objectivées des zones de police sont prises en compte. Conformément à la réglementation, les emplacements retenus se font en concertation entre les services de la police, de la justice et de la Région.

    Lorsque la zone de police a demandé le placement d’un radar permanent sur la N96 à Waulsort, le site a été retenu et fixé à hauteur de la rampe de mise à l’eau. En effet, le site est au cœur de l’agglomération, à proximité d’un arrêt de bus et des passages piétons ... La voie publique y est fort étroite, ce qui rend les déplacements piétons plus insécurisants. Toutefois, les vitesses pratiquées y étaient peu respectueuses de la limite de vitesse. Notons que le placement d’un radar permanent représente un investissement de l’ordre de 100 mille euros.

    Au vu des éléments ci-dessus, il n’est pas prévu à ce stade d’organiser une CPSR portant sur le lieu-dit « Les Pauquis ». Il n’est également pas prévu d’installer un second radar permanent à proximité du premier.

    Complémentairement à ce radar permanent placé par la Région en concertation avec les services de police et de la justice, la zone de police dispose de ses moyens propres et des services de location de radars pédagogiques et de lidars offerts par la Région. Ces services lui permettent de réaliser des campagnes de prévention et de contrôle selon les besoins identifiés.

    Ces différents équipements et services viennent utilement compléter les actions de sensibilisation et de prévention menées notamment par l’Agence wallonne pour la Sécurité routière. La sensibilisation et les contrôles routiers se renforcent mutuellement.