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L’ancienne église des Récollets à Binche

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 463 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 09/08/2023
    • de DESQUESNES François
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    En juillet 2022, Madame la Ministre décidait de refuser la démolition du bâtiment de l'ancienne église des Récollets suite à l'incendie de sa toiture.

    Malheureusement depuis 12 mois, le dossier piétine.

    Voici un an, elle avait déclaré : « j'ai effectivement proposé à la Ville de Binche, qui se substituerait donc au propriétaire privé, de les soutenir à 50 % dans la mise en œuvre de mesures de sécurité à court ou moyen terme tel que préconisé par les experts. (…) Les autorités communales m'ont fait part de leur difficulté de prendre en charge ces travaux dans le cadre de mesures d'office pour garantir la sécurité publique, car la jurisprudence de la loi communale s'y opposerait. J'ai pris acte de cette position et demandé à avoir confirmation écrite de leur analyse de la décision de la Ville à cet égard. Je n'ai pas encore reçu de réponse à ce jour. ».

    En réponse à ma précédente question sur le sujet, elle avait répondu que « le dossier fait l'objet d'un monitoring constant ». Selon le rapport datant de l'automne dernier, elle m'avait indiqué que « le rapport juge que la stabilité de l'édifice reste garantie à ce jour ».

    Sur le terrain, rien ne bouge. Dans les faits, le bâtiment se dégrade peu à peu, au fil des intempéries. Ce n'est donc qu'une question de temps avant que celui-ci ne périclite.

    Madame la Ministre a-t-elle interpellé le propriétaire de ce bâtiment classé ? Si oui, avec quels résultats ? Si non, pourquoi cette inaction ? Compte-t-elle laisser dépérir ce bien classé sans agir ?

    Les contacts avec la Ville se poursuivent-ils ? Avec quels résultats ?
  • Réponse du 31/08/2023
    • de DE BUE Valérie
    Le principe d’un monitoring est bien de suivre l’évolution de la situation de manière continue pour s’assurer de la stabilité de l’édifice. L'honorable membre conviendra donc avec moi qu’il est erroné de dénoncer une forme d’inaction, alors que le bien reste sous surveillance étroite tous les trois mois, avec au besoin l’enlèvement des nouveaux éléments qui risquent de tomber sur la voirie publique.

    En ce qui concerne le propriétaire, comme je l’ai déjà explicité, l’AWaP n’a pas manqué de lui rappeler ses obligations conformément au Code du Patrimoine, sans réaction à ce jour. Je rappelle que le propriétaire reste le seul responsable de son bien et de l’entretien de celui-ci. La Wallonie n’est pas là pour se substituer au propriétaire mais reste bien évidemment à sa disposition pour le soutenir le cas échéant.

    Le contact avec la Ville est maintenu. Par ailleurs, l’Agence wallonne du Patrimoine et moi-même restons attentives à ce dossier et disponibles envers elle.