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L’organisation du Service public de Wallonie (SPW) en matière d'interventions urgentes au niveau des voiries régionales

  • Session : 2022-2023
  • Année : 2023
  • N° : 1367 (2022-2023) 1

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  • Question écrite du 29/08/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    L'état du revêtement des routes wallonnes fait beaucoup trop souvent l'actualité.

    J'ai entrepris une tournée des routes régionales de l'arrondissement de Mons-Borinage. Même s'il est vrai que des investissements continuent d'être effectués de manière régulière et conséquente, la situation est loin d'être optimale.

    Je constate régulièrement des nids-de-poule qui pourraient être réparés rapidement.

    La gestion ordinaire du réseau incombe aux districts des routes de Mons, Soignies et Saint-Ghislain qui dépendent de la Direction des routes de Mons et son entretien ordinaire ressort du bail ad hoc à savoir, le bail routier.

    Quels sont les montants alloués à ce bail routier pour les districts précités ? De quelles machines disposent-ils et combien de collaboratrices et collaborateurs qualifiés y sont affectés ?

    Comment Monsieur le Ministre justifie-t-il qu'il n'existe pas un service d'intervention rapide au sein du SPW ?

    Sur quelles politiques nouvelles travaille-t-il afin de maintenir dans un état respectable nos routes wallonnes en attendant des travaux de réfection complète ?
  • Réponse du 28/09/2023
    • de HENRY Philippe
    La Direction des Routes de Mons se compose de 4 districts routiers (Gaurain, Ath, Soignies et Saint-Ghislain) et 2 districts autoroutiers (Péruwelz et Ghislenghien) pour assurer l’entretien du réseau structurant et non structurant.

    Le District de Gaurain gère 264 km de voiries régionales (184 km RNS et 80 RS) et dispose de huit ouvriers pour assurer une intervention de première ligne. Le bail d’entretien s’élève à 366 000 euros pour le RNS et 262 000 euros pour le RS.

    Le District d’Ath gère 233 km de voiries régionales (178 km RNS et 55 RS) et dispose de cinq ouvriers pour assurer une intervention de première ligne. Le bail d’entretien s’élève à 320 000 euros pour le RNS et 154 000 euros pour le RS.

    Le District de Soignies gère 221 km de voiries régionales (180 km RNS et 41 RS) et dispose de quatre ouvriers pour assurer une intervention de première ligne. Le bail d’entretien s’élève à 540 000 euros pour le RNS et 147 000 euros pour le RS.

    Le District de Saint-Ghislain gère 261 km de voiries régionales (181 km RNS et 80 RS) et dispose de huit ouvriers pour assurer une intervention de première ligne. Le bail d’entretien s’élève à 484 000 euros pour le RNS et 292 000 euros pour le RS.

    Les interventions ponctuelles telles que nids de poule sont réalisées régulièrement par le district qui assure l’entretien ordinaire via ses baux.

    Certaines réparations sont également effectuées via les hommes de régie afin de gagner en réactivité, et ce en fonction des priorités et disponibilités.

    La DT de Mons fait également appel, via marché public, à l’utilisation d’un Blow-Patcher à raison d’une semaine par district et par an. Cet outil permet d’intervenir rapidement en sortie d’hiver sur de nombreux nids de poule.

    Certaines voiries présentent un taux de dégradation trop important qui dépasse le cadre d’une intervention possible via le bail d’entretien. Un investissement de type raclage/pose est indispensable afin de pallier aux manquements de la route.

    La DT de Mons dispose de 1,4 M euros/an sur ce programme.

    Depuis le début de la législature, j’ai pris mes responsabilités pour rétablir une trajectoire qui permet l’entretien de toutes les routes à court, moyen et long terme. Dans le PIMPT, j’ai porté l’enveloppe dédicacée spécialement au raclage-pose additionnel initial de 100 Meuros à 140 Meuros fin 2022. À côté de cette enveloppe, il existe également une série de projets géolocalisés. Depuis le début de la législature, ce sont près de 525 Meuros d’investissements routiers qui ont été consacrés spécialement au raclage-pose additionnel.

    Force est de constater que ces moyens importants restent insuffisants pour remettre l’ensemble du réseau dans un état correct. Comme je l’ai rappelé, nous héritons d’un sous-investissement des législatures passées.

    J’ai donc proposé au Gouvernement d’augmenter les moyens à y consacrer à la fois à la SOFICO et au SPW MI.

    Cette proposition est sur la table et elle est actuellement discutée au Gouvernement.