L’avancement des projets sélectionnés pour renforcer le maillage écologique des villes de Wallonie
- Session : 2022-2023
- Année : 2023
- N° : 750 (2022-2023) 1
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Question écrite du 30/08/2023
- de GOFFINET Anne-Catherine
- à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
Une information des divers projets financés est-elle accessible pour le citoyen ? Où en sont les divers projets actuellement ?
Alors que certaines descriptions de projets sont relativement parlantes, d'autres le sont moins (ex. valorisation du maillage vert et bleu d'une aire ciblée).
Une liste précise des actions planifiées est-elle disponible outre la brève description des projets ?
Nous pouvons constater une disparité dans l'ampleur des projets, ce qui n'est pas problématique en soi. Cependant, certains projets sont d'envergure avec jusqu'à 1,2 million d'euros de budget pour Wavre. Je note que le budget n'est pas forcément corrélé à la surface impactée.
Un accompagnement spécifique du SPW est-il prévu pour aider les communes dans ces projets ?
Certaines actions envisagées sont-elles plus délicates ?
Réponse du 04/10/2023
- de TELLIER Céline
Par ailleurs, le portail « Biodiversité » ajoutera très prochainement une page spécifique dédiée à cet appel à projets. Il reprendra les informations générales, mais permettra également de s’abonner à une newsletter relative aux 4 appels à projets en cours et à venir. Nous souhaitons y relater l’état d’avancement des projets et promouvoir le partage de bonnes pratiques entre les communes.
À ce stade, nous pouvons dire que 14 des 16 communes retenues pour cet appel « Maillages vert et bleu en milieu urbain » ont présenté leur état d’avancement au jury en juin dernier. Parmi les deux autres, l’une d’elles a obtenu un délai supplémentaire pour raison exceptionnelle, et l’autre a abandonné le projet pour des raisons qui lui sont propres.
La prochaine étape prévue pour cet appel à projets est le dépôt des dossiers d’avant-projets et leur présentation au jury, pour la fin de cette année. Les communes ont ensuite toute liberté pour avancer selon la spécificité et la complexité de leur projet, pour le dépôt de leur dossier d’exécution. Les actions planifiées par chacune sont donc de leur ressort.
Le seul délai exigé est que les travaux soient terminés 3 ans après la notification de l’octroi de la subvention, soit d’ici décembre 2025.
Les budgets disponibles pour l’ensemble des 4 appels à projets planifiés permettaient en effet de subsidier des projets d’envergure, tels que la réouverture de cours d’eau. Ce type de travaux nécessite des investissements conséquents qui, en effet, ne sont pas nécessairement proportionnels à la superficie impactée.
De la même manière, des travaux en milieu hyper minéralisé nécessiteront sans doute des moyens supérieurs à ceux occasionnés par des aménagements et plantations sur un site plus ouvert.
Par ailleurs, certains sites peuvent être confrontés à des pollutions qu’il faut traiter avant d’aménager. Toutes ces opérations plus délicates et plus techniques peuvent constituer un facteur d’augmentation des coûts et expliquer ces disproportions.
L’ambition ici est de donner une réelle impulsion pour des changements majeurs face aux défis climatiques, que les villes et villages n’auraient peut-être pas les moyens d’engager.
En matière d’aide, la subvention prévoit que les communes bénéficiaires collaborent avec une équipe multidisciplinaire regroupant les compétences professionnelles nécessaires pour l’étude et le suivi de leur projet.
Un comité d’accompagnement constitué de quatre administrations compétentes dans les matières traitées peut également répondre à certaines questions, voire se rendre sur place en cas de nécessité.