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Le Plan d'investissement mobilité active communal et intermodalité (PIMACI)

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 55 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 20/09/2023
    • de HEYVAERT Laurent
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Le droit de tirage via le Plan d'investissement communal (PIC) et le Plan d'investissement mobilité active communal et intermodalité (PIMACI) permet aux communes de réaliser des aménagements cyclables, piétons ainsi que des aménagements favorisant l'intermodalité à travers des mobipôles.

    Monsieur Le Ministre peut-il faire le point sur les dossiers dans le cadre du Plan PIMACI ?

    Combien de communes ont remis un plan ?

    Combien de communes n'ont pas remis de plan ?

    Peut-il faire le point sur les premiers retours des communes ?

    Y a-t-il des blocages, des difficultés ?

    Les projets devaient démarrer avec la fin 2024.

    Estime-t-il que les communes puissent être à temps dans leur programmation ?
  • Réponse du 20/09/2023
    • de HENRY Philippe
    Actuellement l’Administration a reçu 227 PIMACI et une dizaine de communes ont choisi de renoncer à celui-ci.

    Il s’agit des communes de Hélécine, Beyne-Heusay, Burdinne, Dison, Ferrières, Modave, Habay, Herbeumont, Saint-Hubert, Saint-Léger, Cerfontaine, Somme-Leuze, Marchin, Trois-Ponts et Meix-Devant-Virton.

    Une quinzaine d’autres communes n’ont pas encore accusé réception de leur plan d’investissement PIC/PIMACI.

    Il y a effectivement un certain retard qui a été pris en début de programmation. Ce dernier s’explique par le montant particulièrement élevé des enveloppes, puisqu’il a été doublé par rapport aux PIC précédents. Toutefois, à l’heure actuelle, les informations sont mieux comprises et les communes prennent conscience de l’opportunité que ce subside représente pour pouvoir réaliser des travaux en lien avec la mobilité active.

    Il est encore trop tôt pour déterminer si oui ou non les échéances prévues seront intégralement respectées. C’est généralement la dernière année de la programmation qui est déterminante à ce niveau-là puisque c’est l’année durant laquelle les communes enregistrent une avancée conséquente. Cependant, la formule du droit de tirage étant la plus efficace, on peut raisonnablement espérer que les travaux pourront débuter dans les délais impartis, ce qui n’était pas le cas pour les appels à projets Mobilité active de mon prédécesseur, par exemple.

    Le PIMACI marque un véritable tournant et changement d’échelle pour le soutien à la politique cyclable dans les communes.

    Si je regrette que certaines communes n’aient pas saisi l’opportunité du PIMACI, il est à souligner que le droit de tirage a permis de faire évoluer de nombreuses communes sur la prise en compte des modes actifs sur leur territoire.

    L’administration wallonne s’est également organisée pour accompagner les communes et faire une analyse transversale des dossiers à travers plusieurs Directions du SPW MI.

    Grâce au décret, le PIMACI pourra être pérennisé par le prochain Gouvernement avec des moyens, je l’espère, suffisants pour continuer d’étendre le réseau cyclable, les aménagements piétons et l’aménagement de lieu d’intermodalité et ainsi augmenter la mobilité durable en Wallonie.