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L’interruption volontaire de grossesse (IVG) médicamenteuse en centre de planning familial

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 31 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 25/09/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à MORREALE Christie, Ministre de l'Emploi, de la Formation, de la Santé, de l'Action sociale et de l'Economie sociale, de l'Egalité des chances et des Droits des femmes
    En matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG), la Covid-19 a quelque peu changé la donne en obligeant les centres de planning familial à recourir davantage à l'IVG médicamenteuse à domicile puisque les contacts et les déplacements étaient réduits au minimum.

    L'avortement médicamenteux, pratiqué généralement jusqu'à 7 semaines de grossesse, consiste à administrer deux médicaments à 24 ou 48 heures d'intervalle, six jours après un premier rendez-vous dans un planning familial, avec une visite de contrôle.

    Les IVG se répartissent désormais comme suit : 40 % d'IVG chirurgicales pour 60 % d'IVG médicamenteuses, dont 80 %, effectuées en partie à domicile, moyennant un accompagnement téléphonique par le planning familial.

    Quelle position défend la Wallonie dans ce dossier ?

    Le sujet a-t-il été abordé en Conférence interministérielle (CIM) Santé ?

    Madame la Ministre a-t-elle travaillé à de nouveaux dispositifs en matière de prévention concernant les IVG médicamenteuses ?

    Que met-elle en place pour répondre aux demandes des centres de planning familial en la matière ?
  • Réponse du 16/10/2023
    • de MORREALE Christie
    Les interruptions volontaires de grossesse (IVG) et le cadre légal qui les entoure relèvent de la compétence du Fédéral.

    Je suis cependant, évidemment, à l’écoute du secteur sur l’ensemble de leurs champs de compétence.

    En ce qui concerne les IVG médicamenteuses à domicile, je sais que de nombreux centres ont établi des protocoles afin de faire perdurer la pratique pour les femmes qui le souhaitent, au-delà de la période de pandémie. Cela leur permet notamment de réduire les inconvénients liés à la mobilité que certaines patientes peuvent rencontrer. Le choix de cette méthode n’est évidemment posé que si le médecin juge les conditions médicales favorables au bon déroulement de cette dernière.

    Lorsque l’option médicamenteuse à domicile a été choisie, les contacts téléphoniques sont alors évidemment fréquents entre la femme, le personnel accueillant du centre IVG et le médecin.

    Ma position sur cette question sera de rappeler l’importance de laisser aux femmes le droit de disposer de leur corps ce qui passe notamment par la liberté du choix de la méthode d’IVG qui leur correspond le mieux.