Les bus hybrides des TEC
- Session : 2023-2024
- Année : 2023
- N° : 121 (2023-2024) 1
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Question écrite du 12/10/2023
- de GARDIER Charles
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Combien de bus hybrides font aujourd'hui partie du réseau de véhicules des TEC ?
L'objectif de la Région est-il d'atteindre les 100 % de bus hybrides ?
Les bus hybrides sont-ils aussi résistants, moins sujets à des pannes et des changements de pièces, que les bus thermiques ?
Quelles sont les économies effectuées en carburant depuis la mise en place de ces bus hybrides ?
L'objectif de diminuer de 70 % la consommation de diesel et de gaz à effet de serre est-il atteint ?
Ces changements de modèle sont-ils financièrement intéressants pour la Région wallonne ?
Réponse du 27/11/2023
- de HENRY Philippe
La Directive européenne « Véhicules propres » impose aux opérateurs tels que le TEC de respecter un quota de 45 % de bus à émissions nulles, sur le total des attributions comptabilisées entre mai 2022 et décembre 2025, et ensuite de 65 % entre le 1er janvier 2026 et le 31 décembre 2030.
Pour cette raison, la priorité sera donnée à l’avenir aux bus électriques. Le nombre de bus hybrides devrait donc se stabiliser au cours des deux prochaines années.
Une fois passée la période des maladies de jeunesse des bus, et d’apprentissage des équipes techniques, le degré de fiabilité des bus hybrides est très comparable à celui des véhicules diesel.
Les consommations comparées entre les périodes 2014-2015, soit avant l’introduction des 1er bus hybrides, et 2021-2022 montrent une diminution globale de 11 % des consommations d’énergie, et donc des émissions de gaz à effet de serre. Ceci est en phase avec ce que l’on pouvait attendre de la technologie retenue pour la quasi-totalité des véhicules en service (hybrides non-plug-in, réduisant d’environ 30 % les consommations).
Les chiffres confirment que le bilan économique des bus hybrides, extrapolé sur 16 ans, est très proche de celui des bus diesel.
En revanche, les simulations actuelles pour des bus électriques, imposés par l’Europe, laissent présager un surcoût d’environ 20 % par rapport à un hybride, sur le cycle d’utilisation de 16 ans.