/

Les difficultés rencontrées par le refuge "L'Étoile de Bonté" à Quaregnon

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 128 (2023-2024) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 15/11/2023
    • de GALANT Jacqueline
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Comme beaucoup d'autres refuges ou SPA, « L'Étoile de Bonté » à Quaregnon doit faire face à des difficultés financières.

    Dans ce contexte, le refuge doit aussi faire attention à maintenir ses infrastructures en conformité aux normes et procéder à leur entretien régulier. Ils doivent notamment améliorer les cages réservées aux chats, mieux isoler l'espace de stockage des couvertures et chauffer les espaces. L'équipe vient donc de lancer un nouvel appel aux donateurs et donatrices sur les réseaux sociaux.

    J'ai déjà eu l'occasion d’interpeller Madame la Ministre sur ce sujet. A-t-elle travaillé sur un soutien plus structurel pour nos refuges, SPA ou CREAVES ?

    A-t-elle ou envisage-t-elle de mettre en place des aides pour la rénovation des infrastructures ?

    Face aux abandons toujours aussi nombreux, quelle politique mène la Wallonie vis-à-vis des refuges ? Prévoit-elle sur le court terme d'inciter à la création de nouveaux espaces ?
  • Réponse du 20/12/2023
    • de TELLIER Céline
    Les refuges sont des partenaires privilégiés de la Région wallonne pour améliorer le bien-être des animaux. Mon Cabinet entretient des contacts réguliers avec les représentants de ce secteur, afin d’être informé des réalités de terrain. Je suis donc bien consciente des difficultés rencontrées par les refuges wallons. J’active tous les leviers possibles pour les aider.

    Tout d’abord, la priorité est d’agir en amont pour éviter les achats compulsifs. J’ai pris de nombreuses mesures pour renforcer la sensibilisation avant l’acquisition d’un animal. J’ai également renforcé les conditions de commercialisation des animaux de compagnie, et organisé des campagnes de sensibilisation.

    Les abandons sont notamment la conséquence de ces achats compulsifs, mais aussi de la crise économique. Dès 2021, j’ai lancé un appel à projets pour faciliter l’accès aux soins vétérinaires pour les animaux des publics précarisés. L’obstacle financier ne devrait jamais nous obliger à nous séparer de notre animal. Le montant pour l’ensemble des projets s’élève à 740 000 euros.

    En ce qui concerne l’aide aux refuges de manière directe, j’ai lancé deux appels à projets. Ainsi, en 2021, j’ai lancé un premier appel à projets pour les refuges et associations, avec une enveloppe totale de 350 000 euros. Cet appel a permis de soutenir, jusqu’à hauteur de 10 500 euros, des projets visant à aménager des infrastructures ou encore à stériliser les chats errants.

    Cet été, j’ai lancé un deuxième appel à projets, avec une enveloppe inédite de 1,3 million d’euros. Cet appel permet, à nouveau, de soutenir financièrement les travaux d’infrastructures, notamment pour augmenter les capacités d’accueil, pour un montant allant jusqu’à 50 000 euros par refuge.

    Par ailleurs, les refuges sont aussi victimes des crises sanitaire et énergétique que nous avons connues. Depuis 2020, j’ai ainsi débloqué 6 500 euros par refuge, pour les aider à financer les soins vétérinaires ou l’alimentation des animaux.

    En conclusion, nous mettons tout en œuvre pour aider les refuges à poursuivre leur travail essentiel de protection des animaux, à travers les évolutions législatives et des moyens conséquents mis à leur disposition.