Le bilan des espaces de récupération dans les recyparcs

• Session : 2023-2024
• Année : 2023
• N° : 129 (2023-2024) 1

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• Question écrite du 16/11/2023

  • de MAROY Olivier
  • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
  Plusieurs intercommunales de gestion des déchets, en vue de favoriser le réemploi, ont mis en place des espaces de récupération dans certains de leurs recyparcs. Les objets en bon état sont récupérés par une ressourcerie et revendus dans des magasins de seconde main. Cela permet de donner une seconde vie à certains objets.
  
  L'intercommunale du Brabant wallon, InBW, a par exemple mis en place des espaces de récupération dans quatre de ses recyparcs. Ces espaces sont des endroits spécifiquement dédiés à la collecte de biens réutilisables.
  
  Le nouveau décret « déchets » prévoit d'encourager la réutilisation et d'atteindre l'objectif de 8 kg de déchets réutilisés en Wallonie par habitant. Aujourd'hui, on est à plus ou moins 3 kg par habitant.
  
  Madame la Ministre peut-elle faire un bilan de la présence d'espaces de récupération dans les recyparcs en Wallonie ?
  
  Grâce à ces espaces de récupération, quelle quantité d'objets a pu être déviée du circuit des déchets ces dernières années en Wallonie pour entrer dans une filière de réutilisation ? Combien de tonnes ?
  
  Peut-elle faire le point province par province, et pour chaque intercommunale de Wallonie ?

• Réponse du 08/01/2024 | Annexe [PDF]

  • de TELLIER Céline
  Le nombre d’espaces « donneries » (où les apports et reprises d’objets réutilisables sont possibles) et d’espaces « récup » (où seuls les apports d’objets réutilisables sont possibles) qui ont été mis en place dans les recyparcs wallons est mentionné en annexe, pour chaque intercommunale de gestion des déchets.
  
  Concernant les appareils électroménagers ou les meubles, diverses possibilités visant à favoriser leur réutilisation ou leur préparation au réemploi existent déjà. Ainsi, la gestion des appareils électroménagers usagés et, de manière plus large, des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) est du ressort de RECUPEL. Une collaboration a été mise en place avec le secteur de l’économie sociale afin de donner une seconde vie aux appareils collectés.
  
  Pour les meubles et les autres objets réutilisables, les intercommunales ont mis en place des systèmes de collecte, que ce soit via les espaces « récup » au sein des recyparcs ou par l’intermédiaire d’une collecte sélective préservante des encombrants. Le secteur de l’économie sociale joue également un rôle important dans ce contexte.
  
  La COPIDEC, qui rassemble les sept intercommunales de gestion des déchets, a été contactée par mes services afin d’obtenir des statistiques quant aux quantités d’objets récupérés et réutilisés (et/ou préparés en vue de leur réemploi). À ce stade, elle n’est pas en mesure de transmettre ces statistiques, car les données sont difficiles à estimer avec précision. En effet, un citoyen peut se procurer des objets dans un espace « donnerie » installé au sein d’un recyparc, sans que ces objets ne soient redirigés vers une ressourcerie. Dans ce cas, ces objets qui sont directement donnés au départ du recyparc ne sont pas comptabilisés. Pour ce faire, il faudrait organiser un monitoring des objets au sein même du recyparc, qui peut s’avérer chronophage et coûteux.