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La sécurisation du carrefour à six branches (RN50) à Grandglise

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 62 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 11/12/2023
    • de DURENNE Véronique
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    Le 27 novembre 2023, des riverains de Grandglise, dans l'entité de Belœil, ont convié les autorités communales et régionales pour dénoncer l'insécurité du carrefour à six branches de la N50 et réclamer la sécurisation de ce tronçon accidentogène. 

    Dans ce carrefour, six routes convergent en effet au même endroit, à savoir la N50 vers Basècles et Saint-Ghislain et la N527, relevant toutes deux de la compétence régionale, et trois autres routes dont la gestion incombe à la Commune.

    Lors de cette réunion, le comité de riverains a notamment rappelé que l'endroit a connu quelque 27 accidents en cinq ans.

    Madame la Ministre dispose-t-elle des chiffres quant au nombre d'accidents à cet endroit ?

    Peut-elle m'indiquer quelles sont les mesures actuellement mises en place afin de sécuriser au mieux cet axe particulièrement accidentogène ?

    De nouvelles initiatives sont-elles envisagées ? Je pense notamment à la réduction de la vitesse à 50 km/h à cet endroit ou encore à la pose d'un radar.

    Une collaboration avec la Commune de Belœil et la zone de Police du Leuze-Beloeil est-elle prévue ?
  • Réponse du 15/01/2024
    • de DE BUE Valérie
    Le dossier a fait l’objet d’une analyse en Commission provinciale de la sécurité routière ce 11 décembre.

    L’invitation a été envoyée environ 2 semaines avant la réunion du comité de quartier du 27 novembre en présence des autorités locales.

    Pour mémoire, la Commission provinciale de sécurité routière ou CPSR rassemble l'ensemble des acteurs concernés c’est-à-dire les différents services régionaux des routes, dont un auditeur agréé en sécurité routière, la zone de police, les autorités locales, le TEC, et cetera.

    Le principe est qu’à partir d’une analyse technique et objective, l’ensemble des responsables concernés décident de manière collégiale et concertée des mesures les plus appropriées en fonction des contraintes et des objectifs.

    Les préoccupations des riverains y ont donc été analysées. La commune de Belœil et la zone de Police de Belœil - Leuze-en-Hainaut ont participé à la CPSR. La zone a indiqué que les accidents mentionnés sont essentiellement d’ordre matériel.

    Il me revient que les mesures convenues lors de la CPSR du 11 décembre dernier pour améliorer la sécurité, faciliter les traversées piétonnes, assurer le respect des limites de vitesse à hauteur du carrefour dit de Grandglise sont les suivantes :
    - mettre en place des îlots centraux pour faciliter les traversées des modes actifs en deux temps, mais aussi pour canaliser le trafic en resserrant la perspective visuelle de la voirie ;
    - interdire le stationnement au droit des traversées suggérées en deux temps ;
    - réajuster le stationnement en le matérialisant de manière plus lisible par des marquages longitudinaux et quelques potelets accompagnés d’une communication des autorités locales vers la population locale afin d’éviter le stationnement sur les trottoirs ;
    - resserrer fortement le carrefour en venant de la rue de Fayt et de la rue de Blaton ;
    - placer un revêtement différencié de couleur rouge sur la bande centrale du carrefour de la N527 à la rue de la Délivrance en ce compris la révision du carrefour rue de Fayt.

    La limitation actuelle à 70 km/h a été estimée en adéquation avec le contexte routier et assez bien respectée. Cette dernière a, dès lors, été maintenue en l’état.

    Toutefois, en application du Plan Air Climat Énergie décidé par le Gouvernement, je ne suis pas opposée, à la poursuite des discussions entre communes/zone de police et SPW MI quant à une réduction de vitesse si telle est la volonté des autorités locales

    D’autres mesures de plus grandes ampleurs ont été étudiées, mais elles nécessitent des moyens budgétaires, semble-t-il, non prévus dans le PIMPT, ce qui amènerait la planification de ces travaux après 2027. Cette matière relevant toutefois des compétences de mon collègue le Ministre Henry, je ne peux qu’inciter l’honorable membre à l’interroger à ce sujet.