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L'amélioration de la sécurité routière dans le centre de Grandglise

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 65 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 12/12/2023
    • de AGACHE Laurent
    • à DE BUE Valérie, Ministre de la Fonction publique, de l'Informatique, de la Simplification administrative, en charge des allocations familiales, du Tourisme, du Patrimoine et de la Sécurité routière
    À Grandglise, dans l'entité de Belœil, le carrefour à 6 branches, situé sur un axe très fréquenté (la N50), instille, année après année, un grand sentiment d'insécurité auprès de ses habitants. On y a recensé pas moins de 27 accidents sur les 5 dernières années.

    Ce 27 novembre, une réunion de sensibilisation a été organisée par le comité de quartier de Grandglise. Cela fait maintenant trois ans que ces riverains essaient d'obtenir une sécurisation du lieu. Depuis lors, les conseillers en signalisation et sécurité routière devaient prendre contact avec les autorités communales pour examiner le sujet de la délimitation et la signalisation éventuelle d'une agglomération.

    Le comité de quartier demandait et demande toujours la création de trois passages piétons en plus de celui existant sur la N50 au point kilométrique 20,2 c'est-à-dire à hauteur de la rue du Marais.

    Le service des routes de Mons avait transmis la demande pour analyse au service spécialisé des déplacements doux. En effet, plusieurs conditions doivent être rencontrées pour envisager le marquage d'un passage piéton afin qu'il soit utile et sécurisé.

    Au-delà des constats d'insécurité manifeste, ce groupe de citoyens se veut constructif et apporte des propositions. Certaines sont bien sûr du ressort de son collègue, Monsieur Henry, mais d'autres concernent les compétences de Madame la Ministre : la révision de la vitesse à 50 km/h aux abords du carrefour ou encore le contrôle de la vitesse de manière plus permanente.

    En 2020, après l'analyse prévue, le service des routes de Mons devait naturellement informer le comité de quartier et les autorités locales du suivi du dossier.

    Depuis ces trois ans, apparemment, personne n'aurait eu de contact à ce sujet avec le service des routes. Une analyse a-t-elle bien été réalisée ? Le cas échéant, quels en sont les résultats ?

    Qu'envisage Madame la Ministre comme dispositifs pour sécuriser ce carrefour à 6 routes et ainsi répondre à l'inquiétude légitime des riverains ?
  • Réponse du 15/01/2024
    • de DE BUE Valérie
    Je constate qu’entre ma réponse à Monsieur Cornillie en 2020 et le dépôt de la question de l’honorable membre, à peu près rien n’avait été fait. Je ne peux que déplorer cette inaction, inexpliquée à ce stade, et cet apparent manque de préoccupations à l’égard des riverains ces trois dernières années.

    Je puis néanmoins l’informer que le dossier a fait l’objet d’une analyse en Commission provinciale de la sécurité routière ce 11 décembre.

    L’invitation a été envoyée environ 2 semaines avant la réunion du comité de quartier du 27 novembre en présence des autorités locales.

    Pour mémoire, la Commission provinciale de sécurité routière ou CPSR rassemble l'ensemble des acteurs concernés c’est-à-dire les différents services régionaux des routes, dont un auditeur agréé en sécurité routière, la zone de police, les autorités locales, le TEC, et cetera.

    Le principe est qu’à partir d’une analyse technique et objective, l’ensemble des responsables concernés décident de manière collégiale et concertée des mesures les plus appropriées en fonction des contraintes et des objectifs.

    Les préoccupations des riverains ont donc été analysées. La commune de Belœil et la zone de Police de Belœil - Leuze-en-Hainaut ont participé à la CPSR.

    La zone a indiqué que les accidents mentionnés sont essentiellement d’ordre matériel.

    Les mesures convenues lors de la CPSR du 11 décembre dernier pour améliorer la sécurité, faciliter les traversées piétonnes, assurer le respect des limites de vitesse à hauteur du carrefour dit de Grandglise sont les suivantes :
    - mettre en place des îlots centraux pour faciliter les traversées des modes actifs en deux temps, mais aussi pour canaliser le trafic en resserrant la perspective visuelle de la voirie ;
    - interdire le stationnement au droit des traversées suggérées en deux temps ;
    - réajuster le stationnement en le matérialisant de manière plus lisible par des marquages longitudinaux et quelques potelets accompagnés d’une communication des autorités locales vers la population locale afin d’éviter le stationnement sur les trottoirs ;
    - resserrer fortement le carrefour en venant de la rue de Fayt et de la rue de Blaton ;
    - placer un revêtement différencié de couleur rouge sur la bande centrale du carrefour de la N527 à la rue de la Délivrance en ce compris la révision du carrefour rue de Fayt.

    Les marquages de passages piétons ne sont pas retenus parce qu’ils ne rencontrent pas les conditions de placement.

    La limitation actuelle à 70 km/h a semblé en adéquation avec le contexte routier et est assez bien respectée. Cette dernière a été maintenue en l’état.

    D’autres mesures de plus grandes ampleurs ont été étudiées, mais elles nécessitent des moyens budgétaires, semble-t-il, non prévus dans le PIMPT, ce qui amènerait la planification de ces travaux après 2027. Cette matière relevant toutefois des compétences de mon collègue le Ministre Henry, je ne peux que l’inciter à l’interroger à ce sujet.