L'amélioration de la mobilité autour du site de Pairi Daiza et l'exemple de parcs à succès
- Session : 2023-2024
- Année : 2023
- N° : 265 (2023-2024) 1
2 élément(s) trouvé(s).
Question écrite du 13/12/2023
- de KAPOMPOLE Joëlle
- à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
Monsieur le Ministre a annoncé dernièrement aux communes voisines du parc la réalisation d'une étude de mobilité ainsi qu'un agenda concernant la création d'une nouvelle voirie visant à désengorger le village de Gages.
Les services de l'administration wallonne ont-ils pris des contacts avec des parcs et communes - hors de notre région - qui vivent dans des conditions similaires à celle du parc Pairi Daiza ?
Je pense par exemple au parc du Puy du Fou en France qui accueille près de 2,34 millions de visiteurs par an. Il est situé en bordure d'une départementale et engendre des bouchons d'environ 10 km.
Il y a quelques années, le département et les communautés de communes concernées ont réalisé un plan pour désengorger les routes menant au parc du Puy du Fou.
Il serait utile que l'administration wallonne prenne des contacts avec ces collectivités publiques afin de bénéficier de leur expérience et des bonnes pratiques réalisées.
Des contacts ont-ils été pris avec des communes de France, Pays-Bas, Allemagne, et cetera, vivant dans une situation similaire à Pairi Daiza afin d'intégrer les bonnes pratiques dans la réalisation d'aménagements et d'études de mobilité ?
Dans la positive, quels sont les éléments retenus pour répondre aux besoins de nos communes et de Pairi Daiza ?
Dans la négative, Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu'il serait utile que des contacts soient pris ? Mandatera-t-il ses services pour qu'ils agissent en ce sens ?
Réponse du 15/12/2023
- de HENRY Philippe
Mon objectif est de parvenir à une solution qui fasse le plus possible l’unanimité dans les différentes communes concernées et qui permette d’apaiser la situation des riverains tout en rendant possible le développement du parc.
Dans cette optique, l’étude de mobilité à laquelle elle fait référence vient de démarrer. Elle s’effectue dans le cadre d’un marché-cadre ayant été attribué le 1er décembre 2023 à un consortium de bureaux d’études (ICEDD, Stratec, Espaces Mobilités).
L’ordre de mission spécifique à l’étude d’accessibilité du parc Pairi Daiza a été donné au consortium le 6 décembre par la Direction de la Planification de la Mobilité. Cet ordre demande une livraison des résultats finaux de l’étude dans un délai de 12 semaines, ce qui devrait nous mener au mois de mars 2024.
La période de fin d’année impliquant des pics de fréquentation du parc, l’étude saisira autant que possible l’opportunité de collecter les données pertinentes pendant cette période.
Le comité d’accompagnement de l’étude est composé de représentants de Pairi Daiza, de différents services de l’administration, de mon cabinet, ainsi que, bien évidemment, des communes de Brugelette, Lens, Ath et Silly.
L’étude a pour but d’évaluer les actions, équipements et/ou infrastructures à programmer dans un contexte d’augmentation projetée du nombre de visiteurs du parc d’ici 2030, et donc d’une augmentation de la demande en déplacements.
Elle tiendra compte aussi du potentiel de tous les modes de déplacements dans la zone de rayonnement du site, en respectant les principes de la vision régionale « FAST 2030 » afin d’assurer l’équilibre entre l’accessibilité souhaitée du site et la fluidité du trafic, tout en garantissant la sécurité et la santé des visiteurs et des riverains, et le respect des engagements climatiques wallons.
L’étude se veut forte de propositions innovantes et ambitieuses. Dans ce cadre, et pour répondre plus spécifiquement à sa question au sujet de l’opportunité de s’inspirer des solutions de mobilité mises en place par d’autres parcs en dehors de notre région, je suggérerai aux bureaux d’étude et à l’administration de se saisir de toute opportunité pour compléter leur expertise.
Sans pour autant pouvoir confirmer la nécessité de ces contacts à ce stade de l’étude, il n’y a effectivement pas d’obstacle à s’inspirer d’autres parcs et collectivités en dehors de notre territoire wallon.