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Repeupler les quartiers désertés.

  • Session : 2006-2007
  • Année : 2007
  • N° : 163 (2006-2007) 1

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  • Question écrite du 06/02/2007
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Logement, des Transports et du Développement territorial

    Le problème est connu depuis des années. Certains quartiers sont désertés par les ménages à revenus aisés ou moyens. Ceux-là s'installent dans les campagnes autour des centres urbains. Restent les ménages à revenus précaires ou modestes.

    Comment repeupler les quartiers (noyaux d'habitat) à problèmes ?

    Est-ce une piste que celle d'octroyer un prêt à taux d'intérêt diminué aux acquéreurs qui rénovent un logement dans ces quartiers dans le but d'y habiter eux-mêmes ?






  • Réponse du 20/04/2007
    • de ANTOINE André

    Il est exact que certains quartiers, particulièrement dans les grandes villes, sont délaissés par les populations à revenus aisés ou moyens, et s'y concentrent dès lors des ménages à revenus précaires ou modestes.

    Les pistes à suivre pour remédier à cette situation sont nombreuses. Celle qu'évoque l'honorable Membre est d'ailleurs plus qu'une piste, puisque la disposition proposée est d'application depuis de nombreuses années déjà. En effet, les ménages qui souscrivent un prêt auprès du Fonds du logement des familles nombreuses de Wallonie obtiennent une réduction de taux de 0,50 % si le bien qu'ils achètent, ou construisent, se trouve dans une zone d'initiative privilégiée. Parmi ces zones, se trouvent notamment celles où l'habitat est particulièrement dégradé.

    Par le passé, une disposition similaire existait également pour les prêts octroyés par la Société wallonne du logement, mais celle-ci a disparu lors de la reprise de cette activité par la Société wallonne du crédit social.

    Je tiens également à rappeler que les personnes qui sollicitent l'octroi d'une prime à la réhabilitation bénéficient d'une majoration de l'aide lorsque le bien est situé dans une Z.I.P.

    Il faut enfin noter que l'instrument le plus puissant, si l'on veut attirer des personnes à revenus plus élevés dans ces Quartiers désertés, est certainement celui de la fiscalité.

    Je vise ici plus particulièrement les droits d'enregistrement dus suite à l'acquisition d'un terrain ou d'un immeuble: des réductions pourraient être accordées aux personnes qui investissent dans ces quartiers « désertés ».