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Les aménagements sur le carrefour de la Barrière à Bury

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 275 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 18/12/2023
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    Le 10 octobre 2023, j'adressais à Monsieur le Ministre une question écrite laissée sans réponse à ce jour dans laquelle je faisais état de la dangerosité du carrefour de la Barrière de Bury, située au croisement des N50 et N60, où un énième accident mortel avait coûté la vie à une dame d'une cinquantaine d'années quelques jours plus tôt.

    Depuis lors, par voie de presse, j'ai appris que la Commission Provinciale de Sécurité Routière (CPSR) s'est réunie le 11 décembre 2023 à Mons. Il semblerait que deux options aient été retenues pour sécuriser les lieux, tenant compte du trafic supplémentaire engendré par la nouvelle zone d'activités économiques Polaris, située à cheval sur Péruwelz et Belœil, qui induira une augmentation du nombre de véhicules à cet endroit.

    On évoque un giratoire, idée qui chemine depuis une quinzaine d'années et qui n'a jamais été concrétisée. Il pourrait aussi s'agir d'un carrefour à trois feux avec l'aménagement de voies de dégagement clairement identifiables. Ce sont d'ailleurs les solutions que je mettais en exergue dans une précédente question sur le sujet.

    Quand, comment et par qui sera choisie une option plutôt que l'autre ?

    Dans quels délais les usagers peuvent-ils espérer en voir la concrétisation ?

    Le Service public de Wallonie Mobilité et Infrastructures (SPW MI) a annoncé tout récemment un vaste projet de réaménagement de la N60 dans la traversée de Péruwelz, prévu pour 2025. Faudra-t-il attendre ce chantier pour concrétiser les aménagements à Bury ou Monsieur le Ministre voit-il ces dossiers comme deux choses bien distinctes, avec une priorisation de la sécurisation du carrefour ?

    Plus largement, comme d'autres députés wallons, j'ai souvent évoqué l'état et la dangerosité de la N60 sur diverses portions, les deux éléments étant parfois liés.

    Ne serait-il pas judicieux d'étudier cet axe structurant sur la totalité de son parcours depuis la frontière française jusqu'aux portes de la Flandre, et de phaser efficacement son entretien et ses aménagements ?
  • Réponse du 06/02/2024
    • de HENRY Philippe
    Je m’étonne que l’honorable membre n’ait pas reçu ma réponse à sa question envoyée en date du 8 janvier dernier.

    Lors d’une conférence de presse à Péruwelz, mon cabinet a pu se rendre notamment au carrefour dont objet avec les différents acteurs comme la Ville, et l’administration afin de se rendre compte de l’état de la situation.

    Une CPSR s’est ensuite tenue le 11 décembre dernier avec les différents intervenants de ce dossier. Elle avait pour but de partager les informations disponibles et de faire le recensement des informations manquantes et d’informer les divers partenaires sur les différentes étapes reprises dans le cadre de l’étude d’un projet routier.

    Le SPW procède actuellement à l’évaluation des incidences : sécurité, environnement (dont études paysagères), mobilité … Cette évaluation des incidences est synthétisée par le Comité de Pilotage Projet dans le document POC « problèmes, objectifs, contraintes ». Le choix de l’option de concept se fait lors du Comité de Pilotage Projet. Le POC et la justification du choix permettent de valider l’option retenue et le budget provisoire.

    Ce document sera prochainement soumis pour accord au Comité de Pilotage Projet lors d’une prochaine CPSR. Il sera ensuite transmis à l’auditeur projet qui validera ou amendera le document.

    L’étape suivante sera de soumettre l’option de projet aux acteurs externes et internes et aux parties prenantes et tenir compte des impacts identifiés. Ces concertations sont d’ordre technique (e.a. impétrants).

    Sur base des informations précédentes, la Direction des Routes élaborera les esquisses de diverses variantes techniques et fera une proposition de la variante technique privilégiée.

    J’ai d’ores et déjà demandé au SPW de pouvoir estimer le coût des différents cas de figure possibles visant à améliorer la situation actuelle afin de pouvoir proposer au GW, lors de la prochaine présentation du bilan 2023 du PIMPT, d’inclure cet aménagement dans la liste des projets géolocalisés.