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La limitation de l’expansion des punaises de lit

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 195 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 19/12/2023
    • de MUGEMANGANGO Germain
    • à TELLIER Céline, Ministre de l'Environnement, de la Nature, de la Forêt, de la Ruralité et du Bien-être animal
    Concernant la blépharite microbienne, Madame la Ministre peut-elle faire le point sur les politiques de prévention qu'elle a mises en place pour limiter l'expansion des punaises de lit en milieu urbain ?
  • Réponse du 11/01/2024
    • de TELLIER Céline
    La blépharite est une inflammation du bord libre des paupières dont il existe de nombreuses formes cliniques (sèche, squameuse, érythémateuse, et cetera) souvent associée à une rougeur de la conjonctive (blépharoconjonctivite). Elle peut être secondaire à une dermatose touchant les paupières. Elle peut être également infectieuse et d'origine microbienne ou encore le résultat d'une allergie. Des cas de blépharite allergique ont ainsi pu être associés à la présence de l’acarien Demodex.

    Les piqûres de punaises de lit (Cimex) sont des sources de fortes démangeaisons et potentiellement de dermatite. Pour les personnes qui y sont allergiques, les piqûres des punaises de lit peuvent être très désagréables. Toutefois, ces insectes ne sont le vecteur d’aucune maladie ou infection, contrairement aux piqûres des moustiques, des tiques ou encore des puces.

    J’ai chargé mon administration de me revenir avec des propositions concrètes concernant la prolifération des punaises de lit. Mes demandes concernent la mise en place d’une surveillance de la présence des punaises de lit, ainsi que des mesures de prévention et de sensibilisation sur la thématique.

    Des premières discussions ont été entamées avec l’unité d’Entomologie fonctionnelle et évolutive de Gembloux Agro-Bio-Tech afin de préciser les conditions du déploiement d’une surveillance spécifique pour ces insectes sur le territoire Wallon. À ce titre, le retour d’expérience de la France dans ce domaine sera très utile et devrait nous permettre d’envisager rapidement les caractéristiques d’un tel dispositif.

    Pour ce qui est de la communication, il semble important de distinguer deux types de publics qui devront faire l’objet de conseils dans le domaine. Il s’agit, d’une part, des exploitants d’établissements accueillant du public tels qu’hôtels et cinémas et, d’autre part, les citoyens en général. La communication devrait faire état de la problématique, dresser un inventaire de ce que l’on connaît à l’heure actuelle sur l’étendue de l’infestation, et proposer des recommandations.