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La chaussée de Tournai à Antoing

  • Session : 2023-2024
  • Année : 2023
  • N° : 302 (2023-2024) 1

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  • Question écrite du 21/12/2023
    • de AHALLOUCH Fatima
    • à HENRY Philippe, Ministre du Climat, de l'Energie, de la Mobilité et des Infrastructures
    La chaussée de Tournai à Antoing est, dans son ensemble, une zone accidentogène bien connue. La N507, qui relie Tournai et Antoing, est le lieu d'accidents réguliers de matériels et de personnes.

    À hauteur du n° 42 de la chaussée de Tournai se trouve un établissement qui accueille un public fragile, en situation de handicap, et qui est donc plus encore que les autres exposés aux risques liés à la circulation sur cet axe très fréquenté.

    Le bâtiment a été la victime depuis son ouverture d'une dizaine d'accidents commis par des véhicules, qui ont heurté la façade, la porte d'entrée et les clôtures.

    Chaque heure nous rapproche un peu plus d'un drame humain. La vitesse excessive des véhicules semble en être la cause principale.

    Aussi, Monsieur le Ministre peut-il me dire s'il a eu connaissance de cette problématique pour la N507 et plus particulièrement de la vitesse excessive et des accidents réguliers qui touchent son entrée dans le village d'Antoing ?

    Quel est son regard sur cette situation ?

    Peut-il me dire quels aménagements sont prévus pour limiter la vitesse et les risques d'accidents sur cette zone ?

    Dans quels délais seront-ils réalisés ?
  • Réponse du 29/02/2024
    • de HENRY Philippe
    En tant que Ministre des Infrastructures, je déplore bien évidemment les accidents que relate l’honorable membre.

    Selon les infos dont disposent l’administration et les services de police, deux accidents avec personnes sous influence de l’alcool sont intervenus dans la zone entre 2016 et 2020.

    Les mesures de vitesse montrent que la vitesse limite de 85 km/h est globalement bien respectée. 

    La section évoquée a été débattue en CPSR en octobre 2018.

    Les conclusions de cette réunion étaient :
    - un permis relatif à l’accessibilité de l’arrière du bâtiment a été traité, qui aurait permis de condamner l’entrée actuelle. Il semble que ce permis n’a jamais été mis en œuvre ; il est dès lors impossible d’envisager la pose d’élément visant à protéger l’entrée du bâtiment.
    - aucune signalisation ne légifère le stationnement aux riverains à cet endroit ;
    - un quai TEC a été créé avec arrêt en bande de circulation.

    Je redemanderai à mon administration d’actualiser ces conclusions et le cas échéant de réorganiser une CPSR afin de réévaluer les différents aménagements à mettre en œuvre.